Les célébrités du département l'Eure

Cette exposition conçue par le Cercle Généalogique de l'Eure à l'occasion de ses 20 ans - et des 30 ans du Cercle Généalogique et Héraldique de Normandie - a été réalisée avec le concours du Conseil Général de l'Eure. Présentée du 31 mars au 5 mai 2008 dans les locaux des Archives départementales de l'Eure, elle est itinérante et peut être prêtée aux associations et communes du département de l'Eure qui en feront la demande.

Esquisses généalogiques et courtes biographies de personnes connues originaires du département de l'Eure. Le classement retenu est fait à partir du noms de communes. Le choix des familles étudiées a été laissé au gré des cherchurs en fonction de leurs possibilités et de leurs centres d'intérêt. Bien d'autres personnages auraient pu faire également l'objet d'une telle présentation.
Cette exposition vous invite à une promenade à travers le département de l'Eure :

Acon
François Alexandre HUREL
(1774-1847)
Un oublié de la Grande Armée
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François Alexandre HUREL est né en 1774 à Acon. C'est au début de l'an II qu'il s'engage dans la vie militaire, gravissant un à un tous les échelons. C'est bien un exemple normand de ces soldats de la République puis de l'Empire, qui pourra poursuivre sa carrière sous la Restauration, jusqu'à être pressenti comme ministre de la guerre de Belgique !

Après 25 ans de campagnes, le colonel baron Hurel est placé en non-activité sous la Restauration, il se retire dans l'anonymat à Acon, son pays natal. Il revient à Paris pour s'y marier en 1818 avec Gabrielle Louise Bathilde Augustine de Montgaillard, fille de la comédienne Marie Louise Contat (1770-1846) et du Comte Jean Gabriel Maurice Roques de Montgaillard (1761-1825).

Ce n'est qu'à l'âge de 67 ans en 1841 qu'il est rendu à la vie civile, il demeure alors 4 rue Favart Paris 2e (proche de l'Opéra comique), où il décédera en 1847.

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Amfreville sous les Monts
Céline DION
1968
Chanteuse
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Céline DION naît à Charlemagne, près de Montréal (Québec) le 30 mars 1968, d'Adhémar Dion, accordéoniste, et de Thérèse Tanguay, violoniste, qui auront quatorze enfants. Elle enregistre son premier disque à l'âge de treize ans. Elle est l'artiste canadienne ayant vendu le plus grand nombre de disques dans le monde entier. En France, elle fait ses débuts dans l'émission "Champs Elysées" de Michel Drucker en 1983. Elle représente la jeunesse de son pays pour la venue du pape Jean-Paul II et chante "Une colombe" au stade olympique de Montréal le 11 septembre 1984 devant 65 000 personnes.


Depuis, chanteuse bilingue, elle connaît la consécration internationale avec "Pour que tu m'aimes encore" suivi de nombreux autres succès. Elle participera aussi à la comédie musicale "Starmania" de Luc Plamondon et Michel Berger. Le 25 janvier 2001, vient au monde René-Charles dans un hôpital de Palm-Beach (Floride), né de son mariage avec son menton René Angélil. Le baptême sera célébré devant des milliers de spectateurs à Montréal.


L'un des ancêtres de Céline Dion ne serait autre que Robert de Mortain, décédé à Grestain (aujourd'hui Fatouville-Grestain) le 8 décembre 1090, fils de Robert 1er, duc de Normandie, et frère de Guillaume le Conquérant ! Plus près de nous, elle descend de Charles Jobin, né vers 1625 à Amfreville sous les Monts, époux de la vendéenne Marie Rousseau et décédé à Charlesbourg (Québec). Parmi ses ascendants également, Françoise Jobin, née elle aussi à Amfreville sous les Monts, morte à Champlain (Québec), et soeur de Charles.


Céline Dion est six fois cousine avec Luc Plamondon, dix fois avec Lynda Lemay, et vingt-huit avec Madonna.

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Andelys (les)
Nicolas POUSSIN
(1594-1665)
Peintre classique
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Nicolas POUSSIN est né au hameau de Villers aux Andelys. Jean POUSSIN son père - militaire originaire de Soissons - prit part aux campagnes des guerres successives d'Henri IV et après le siège de Vernon épousa la fille d'un échevin de la ville, veuve d'un procureur.


Très jeune Nicolas POUSSIN s'initie au dessin en copiant des estampes de Raphaël. Puis il s'intéresse à la sculpture antique. Après une vie difficile à Paris il part en 1624 pour Rome où il va passer la majeure partie de sa vie. Il ne revient à Paris qu'en 1640 où il est nommé premier peintre du roi Louis XIII obtenant ainsi la direction de tous les ouvrages de peinture et d'ornements des maisons royales. Rebuté par les attaques de ses rivaux il retourne en 1642 à Rome qu'il ne quittera plus.


Ses oeuvres sont surtout d'inspiration biblique et historique: "l'enlèvement des Sabines" mais aussi mythologiques et littéraires: "Vénus montrant ses armes à Énée", "Écho et Narcisse". Il peint aussi beaucoup la campagne romaine. Il s'affirme comme le maître incontesté du classicisme français avec notamment la série des "Quatre Saisons" qu'il peint à la fin de sa vie en 1665. Il est inhumé à Rome où un mausolée a été élevé sur sa tombe par Chateaubriand ambassadeur de France.


S'il n'a pas eu d'enfants, la famille Poussin est toujours représentée par la descendance de Michel Poussin son cousin.

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Andelys (les)
Jean-Pierre BLANCHARD
(1753-1809) 1ère traversée de la Manche en ballon
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Dès l'enfance, Jean Pierre BLANCHARD invente un piège à rats où les rongeurs se tuent eux-mêmes d'un coup de pistolet. Plus tard, il conçoit une voiture à pédale, une machine hydraulique pour alimenter Château-Gaillard en eau, expérience renouvelée à Vernon puis à Grenoble.

Installé à Paris, il s'élève de 25 m dans un appareil composé de deux vastes ailes avec l'aide d'un contrepoids de 10 kg glissant le long d'un mât. Il annonce en 1781 qu'il s'envolera bientôt dans les airs grâce à son "vaisseau volant ayant la forme d'un oiseau, muni de six ailes et de gouvernail". Mais, le 5 mai 1782, il ne pourra s'envoler et sera la risée des spectateurs.

Le 4 juin 1783, les frères MONTGOLFIER font partir à Annonay le premier globe aérostatique non monté, gonflé à l'air chaud. Le 2 mars 1784, BLANCHARD effectue sa première ascension au départ du Champ de Mars avec un engin gonflé à l'hydrogène. Le 7 janvier 1785, avec son mécène américain, le docteur JEFFRIES, il s'envole de Douvres, pour atterrir dans la forêt de Guines, près de Calais, après 2 h 25 mn. Honoré dans toute l'Europe, il réalise de nombreuses démonstrations (en particulier des essais de parachute), et après une 44e ascension à Lübeck avec son fils Julien Joseph, il part pour l'Amérique où celui-ci périt lors d'une tornade qui détruit son atelier en 1796.


Ruiné, BLANCHARD rentre en Europe et continue ses démonstrations. Lors d'un vol à La Haye en février 1808, il est frappé d'apoplexie et fait une chute d'une vingtaine de mètres. Il en mourra le 7 mars 1809 à Paris. Il avait effectué 60 ascensions en vol libre. Sa seconde épouse, Madeleine Sophie ARMANT, de La Rochelle, effectue 66 ascensions à partir de 1805. Elle meurt en s'écrasant à Paris le 6 juillet 1819, une fusée de feu d'artifice tirée depuis son ballon gonflé à l'hydrogène ayant enflammé celui-ci.

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Andelys (les)
Marcel LEFEVRE
(1918-1944)
Pilote de l'escadrille Normandie-Niémen
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Avec l'avènement du Front populaire, sont créées les structures de l'aviation populaire. Marcel LEFEVRE s'inscrit à Étrépagny où il apprend le pilotage avec Paul Lemée, pilote de chasse, as de l'acrobatie et instructeur à Évreux.


En 1937 il s'engage dans l'Armée de l'Air à Angers où il obtient son brevet de pilote militaire. En 1939 il est élève moniteur à Salon de Provence, puis moniteur de chasse à Bergerac. Démobilisé en 1940 il rentre aux Andelys. En 1941 il franchit la ligne de démarcation et réussit à gagner l'Algérie où il réintègre l'Armée de l'Air. Il y fait la connaissance de deux autres pilotes Marcel Albert et Albert Durand. Ensemble ils rejoignent l'Angleterre où Ils s'entraînent à piloter le célèbre Spitfire et sont versés dans les Forces aériennes de la France Libre. Ils sont présentés au Général de Gaulle. En juin 1942 est formé un groupe de chasse pour aller combattre en Russie. Après un long voyage via le Liban, ils arrivent à Ivanovo, à 250 kilomètres à l'est de Moscou et choisissent, parmi de nombreux appareils, le Yak, simple, robuste, maniable et adapté aux conditions climatiques russes. Nommé sous-lieutenant en 1943 Marcel LEFEVRE reçoit son appareil et le baptise « le père Magloire ». Outre les missions de combat on lui confie la formation des pilotes. Le 1 er Mai il abat son premier avion ennemi. Il reçoit l'Ordre de la Guerre pour la Patrie. Après d'autres victoires, il est nommé lieutenant et chevalier de la Légion d'Honneur. En 1944, il est fait Compagnon de la Libération par le Général de Gaulle, est décoré de l'Ordre du Drapeau Rouge et de l'Ordre de Souvorov. Le 28 Mai 1944, il a des ennuis au cours d'un vol, au moment d'atterrir son avion s'embrase, il saute de l'habitacle en flammes. Grand brûlé, il est transporté par avion à l'hôpital de Moscou où il décède le 5 Juin 1944 veille du débarquement en Normandie. Comme les autres pilotes morts en Russie, il est enterré à Moscou au pied du monument, élevé dans le cimetière des étrangers à la mémoire des soldats de la Grande Armée de Napoléon. A 26 ans, il totalise 1300 heures de vol et 128 missions de guerre.

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Andelys (les)
Léon COUTIL
(1856-1943)
Archéologue, préhistorien
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Léon COUTIL est un peintre, graveur et archéologue né en 1856 à Villers - hameau des Andelys - et décédé en 1943 aux Andelys.
Ses parents sont cousins au 3e degré.

Après des études au lycée Corneille de Rouen, il entre à l'École des Beaux Arts. Dans un premier temps il grave des reproductions d'artistes célèbres.

Il s'oriente ensuite vers la préhistoire et l'archéologie.

Les préhistoriens normands fondent en 1893 la Société Normande d'Études Préhistoriques. Léon COUTIL en est secrétaire puis président. Il devient également membre de la Société Préhistorique Française, de la Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles Lettres de l'Eure.

Ses compétences et sa notoriété dépassent les frontières : il est membre correspondant ou d'honneur de sociétés anthropologiques ou préhistoriques du monde entier (Londres, Bruxelles, Florence, Copenhague, Alger, États Unis...).

Ses études vont de la préhistoire la plus ancienne jusqu'au Moyen Âge. Il s'attelle plus particulièrement à la publication de nombreux inventaires du Paléolithique, du Néolithique de l'Âge du Fer et de l'Âge du Bronze pour chacun des départements normands. Pour la Normandie il répertorie toutes les découvertes archéologiques publiées ou dont il entend parler. Bien des découvertes ne sont connues que grâce à lui. À la différence de la plupart des auteurs de l'époque, ses articles sont toujours abondamment illustrés de plans, photographies et dessins.

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Barre en Ouche (la)
Jacques DAVIEL
(1693-1762)
Médecin : L'opération de la cataracte
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Fils de notaire, Jacques DAVIEL sera médecin et chirurgien oculiste. Sur les 29 hommes figurant sur ce tableau, 21 sont notaires, sergent royaux, huissiers, procureurs, avoués ou avocats, et 6 sont médecins ou chirurgiens oculistes.


Après avoir soigné les malades de la peste à Marseille en 1720, Jacques DAVIEL est chirurgien des galères du roi puis démonstrateur d'anatomie et de chirurgie à Marseille en 1738. Il est reçu dans plusieurs cours d'Europe. Il devient membre de l'Académie royale de chirurgie. Le 21 avril 1745, il tente l'opération qui va faire sa gloire : l'extraction du cristallin. Il devient chirurgien oculiste de Louis XV en 1749. Son fils Jacques-Henri, également chirurgien, meurt en 1758.


Son petit-cousin Alfred DAVIEL, avocat, magistrat, est, en 1851, ministre de la Justice puis, en 1854, sénateur de l'Empire et premier président honoraire de la Cour d'appel de Rouen. Il a laissé des études, notamment sur la coutume de Normandie.


André DAVIEL, petit-neveu d'Alfred, est plus connu sous son pseudonyme Jacques HÉBERTOT. Metteur en scène, poète, dramaturge et journaliste, directeur du Théâtre des Champs-Elysées, de la Comédie des Champs-Elysées, du Théâtre des Arts rebaptisé Théâtre Hébertot. Parmi ses oeuvres : « Poèmes normands », « La terre qui chante », « Polyphème victorieux ».

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Baux de Breteuil (les)
La MONTANSIER
(1730-1820)
Comédienne, directrice de théâtre
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Marguerite BRUNET, dite Mademoiselle MONTANSIER, après avoir été élevée au couvent des Ursulines de Bordeaux, débute dans la carrière théâtrale en Amérique. De retour en France, elle rejoint à Paris une tante qui tient une boutique de mode à l'enseigne « Chez La Montansier ». Grâce à l'appui de la reine Marie-Antoinette, elle obtient en 1775 le privilège exclusif des spectacles et bals de Versailles où elle fait bâtir la Salle de la rue des Réservoirs restée sous le nom de « THÉATRE MONTANSIER ». De plus, elle obtient la direction du théâtre de la Cour, à Saint-Cloud, Fontainebleau, Compiègne, etc... et celle de plusieurs théâtres de province. Elle achète ensuite une salle à Paris. On y joue l'opéra, la tragédie, la comédie. Ce théâtre, qui s'appela notamment « Les Variétés », est situé à l'emplacement de l'actuelle salle du Palais Royal. Le succès est très grand. Elle ouvre une seconde salle rue Richelieu. Le public l'appelle « Théâtre des Neuf Millions » par référence à la somme que La MONTANSIER affirme avoir déboursée pour sa construction.


La première représentation a lieu le 15 août 1793 avec succès. Mais la directrice est bientôt accusée d'avoir distribué des médailles royalistes. Arrêtée en 1794, elle reste emprisonnée 10 mois. Les procès qu'elle engage ensuite ne lui apportent pas les indemnités qu'elle souhaite. Chargée par le Premier Consul de réorganiser l'opéra italien, elle s'installe au Théâtre Olympique puis au Théâtre Favart. L'entreprise périclite et La MONTANSIER est poursuivie. Et c'est dans la gêne qu'elle meurt à l'âge de 90 ans, ayant habité pendant ces années un appartement du Palais Royal situé au-dessus du restaurant « Le Grand Véfour ».

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Bernay
Michel HUBERT-DESCOURS
(1707-1775)
Peintre
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Michel HUBERT-DESCOURS né en 1707 à Bernay va se former à Paris auprès de Hyacinthe Rigaud. Il revient s'installer dans sa ville natale où il décore lui-même sa maison située rue Grand Bourg (rue d'Alençon). Pour couvrir les murs d'une vaste salle, il peignit huit grands panneaux au camaïeu bleu, représentant d'amusantes scènes paysannes. Il reçoit de nombreuses commandes de la noblesse normande, portraits ou oeuvres d'église, mais aussi des décorations intérieures représentant des scènes pastorales ou mythologiques inspirées des grands maîtres.


Son fils, Michel Pierre Hubert-Descours (1741-1814) étudie la peinture auprès de son père puis à l'École Royale de dessin de Rouen, auprès de Deshays. En 1772, il obtient le prix de la classe de dessin à l'Académie de Rouen. Il suivra la voie ouverte par son père mais dans une veine plus simplifiée.

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Bernay
Raymond RADIGUET
(1903-1923)
Poète, romancier
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Raymond RADIGUET naît et grandit à Saint Maur des Fossés, ville au bord de la Marne qui sera pour lui source d'inspiration. Elève médiocre, il sèche les cours pour fréquenter les milieux littéraires. Il se lie d'amitié avec des écrivains, des peintres et des musiciens. Ses deux romans, "Le Diable au corps" (plusieurs fois adapté au cinéma) et "Le Bal du Comte d'Orgel", publié à titre posthume, lui valent de connaître très vite la célébrité. Son intense activité littéraire sera brusquement interrompue par une fièvre typhoïde qui l'emporte à l'âge de 20 ans.

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Bernay
Henry CHERON
(1867-1936)
Maire de Lisieux, député, sénateur, ministre
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Henry CHÉRON est avocat dans sa ville natale. Tenté par la politique il fonde en 1887 le journal le Progès Lexovien organe du parti républicain démocrate pour contrer le très conservateur Lexovien.

Il devient en 1894 maire de Lisieux : à 27 ans il est le plus jeune maire de France. En 1895 Il inaugure le théâtre à l'italienne de cette ville.

En 1906, à peine élu député du Calvados, le président du Conseil Georges Clemenceau lui offre le poste de sous-secrétaire d’État à la Guerre. C'est le début d'une longue série de fonctions gouvernementales sous la IIIe République : ministère de la Marine (1909-1910), du Travail (1913), de l’Agriculture (1922-1924), des PTT du Commerce et de l'Industrie (1928-1930), des Finances (1928-1930), et enfin de la Justice (1930 et 1934). L'affaire Stavisky et les scandales politiques le poussent à la démission en 1934.

Henry CHÉRON est également président du Conseil Général du Calvados de 1911 à 1934. Son élection comme sénateur en 1913 l'oblige à abandonner la mairie de Lisieux, poste qu'il retrouve en 1932 jusqu'à sa mort en 1936.

Henry CHÉRON fut l’un des hommes politiques les plus connus de son temps même s’il n’accéda jamais à la présidence du Conseil. Les nombreuses caricatures dont il fut l’objet et les divers surnoms qu’il reçut le "Gambetta de Normandie", le "père Gaspard", la "bonne fée barbue du soldat et du marin" prouvent son succès auprès des Français




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Bernay
André GIDE
(1869-1951)
Ecrivain, Prix Nobel de littérature
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André GIDE est d’ascendance gardoise par son père et normande par sa mère. Dans son livre autobiographique Si le Grain ne meurt, dont la version intégrale est parue en 1924, il a évoqué cette double appartenance : magistrature et administration dans les deux branches, mais aussi monde de l’industrie et des affaires en Normandie. Il y relate aussi son amour pour Madeleine Rondeaux, sa cousine germaine, qu’il épouse en 1895.

Une constante s’affirme cependant dans les différentes souches de son ascendance : le goût de l’engagement local avec plusieurs maires et échevins à Uzès, Louviers, Bernay, Rouen… André GIDE fut lui-même maire de la Roque Baignard (Calvados) où sa famille possédait une propriété.

La création littéraire d’André GIDE, souvent jugée scandaleuse, est très importante : Les Nourritures terrestres (1897), La Porte étroite (1909), Les Caves du Vatican (1914), La Symphonie pastorale (1919), Les Faux Monnayeurs (1925), etc. Il s’engagea aussi pour la défense du capitaine Dreyfus, contre les excès du colonialisme, contre le fascisme et les dévoiements du communisme.

Pour l’ensemble de son œuvre, le jury de l’Académie suédoise lui décerne en 1947 le prix Nobel de littérature.




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Bernay
Famille JARDIN
Alexandre JARDIN 1965, écrivain
Pascal JARDIN (1934-1980), écrivain, scénariste
Jean JARDIN (1904-1976), homme politique
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La famille JARDIN, originaire de la région de Vimoutiers dans l'Orne, s'installe à Bernay au début du 19ème siècle mais quitte la Normandie pour la région parisienne vers 1930. Trois personnalités ont marqué particulièrement leur époque.

Alexandre JARDIN, né en 1965 à Neuilly sur Seine est un écrivain auteur d'une vingtaine de romans et d'une vingtaine d'albums de jeunesse. Prix du Premier Roman en 1986 pour Bille en tête et Prix Fémina en 1988 pour Le Zèbre. Citons également les romans autobiographiques : Le Roman des Jardin, Le Zubial, Des gens très bien.
Journaliste, Alexandre JARDIN a écrit des chroniques pour le Figaro et à la télévision pour l'émission Nulle part ailleurs de Canal+. Il a réalisé plusieurs films dont Fanfan et Oui.

Pascal JARDIN, surnommé le Zubial, est le personnage principal du livre éponyme de son fils Alexandre. Écrivain, dialoguiste et scénariste de films, il a travaillé sur une centaine de films, notamment Le Vieux Fusil pour lequel il est nommé, en 1976, pour le César du Meilleur Scénario, mais également : Les Félins, Le chat, La veuve Couderc, Le train et les films de la série Angélique. Ses romans autobiographiques, La guerre à neuf ans et Le Nain Jaune, ont fait couler beaucoup d'encre compte tenu de la réputation sulfureuse de son père. Il meurt en 1980 à 46 ans.

Jean JARDIN, surnommé le Nain Jaune, nait à Bernay en 1904. Il suit des études politiques à Paris. Durant l'occupation il rejoint le gouvernement, d'abord au ministère des finances puis comme directeur du cabinet de Pierre Laval. En 1943, Laval le nomme conseiller à l'ambassade de Berne en Suisse. Son action, durant la guerre, reste ambigüe car il était sans doute au courant des rafles et des déportations mais par ailleurs, il a rendu services aux juifs, à la résistance et aux dissidents souhaitant quitter le pays. À son retour à Paris en 1947 et jusqu'à sa mort en 1976, il conseille et met en relation de nombreuses personnalités politiques ou patronales et aide des sociétés françaises dans leurs activités internationales.











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Bernay
Auguste LE PREVOST
(1787-1859)
Géologue, philologue, archéologue, historien, homme politique, sous-préfet
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Auguste LE PRÉVOST né en 1787 paroisse Sainte Croix à Bernay est issu d’une famille de bourgeois, marchands et négociants de cette ville.

Auguste LE PRÉVOST fait des études classiques et de droit tout en se passionnant pour l’archéologie et l’histoire. Pour être à même de déchiffrer les documents, il apprend - en plus des classiques latin et grec - l’anglais, l’italien, l’allemand, le suédois, l’hébreu et le sanscrit.

Il effectue des recherches sur l’architecture romane et gothique en Normandie et en France. Il est le co-fondateur de la Société des Antiquaires de Normandie.

Auguste LE PRÉVOST transcrit et fait publier les cinq volumes des chroniques d’Orderic Vital sur l’histoire de la Normandie et des Normands.

De sa nomination en 1814 à sa révocation en 1815, Auguste LE PRÉVOST est sous-préfet de Bernay.

En 1831 il entame une carrière politique. Élu conseiller général, puis député en 1834, il est constamment réélu jusqu’à la révolution de 1848. Ce fidèle orléaniste voit alors disparaître le régime cher à son cœur, sans pour autant s’opposer au nouveau régime républicain.

Les publications d'Auguste LE PRÉVOST sont nombreuses. Il fait preuve de méthode scientifique dans tous ses travaux et est considéré comme l’un des initiateurs de l’archéologie moderne. Nombre de ses travaux et ouvrages ont servi de base à d’autres historiens.

Auguste LE PRÉVOST a effectué de nombreuses recherches sur les communes du département de l’Eure. Ce qu'il n’avait pu éditer de son vivant fut compilé dans Mémoires et notes de M. Auguste LE PRÉVOST pour servir à l’histoire du département de l’Eure publié de 1862 à 1869 par Léopold Delisle.

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Bernay
Emile VAUCANU
(1864-1894)
Dessinateur, graveur
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Émile VAUCANU est né en 1864 à Bernay. Si la famille de sa mère est originaire du Calvados, son ascendance paternelle est du Pays d'Ouche autour de Broglie.

Émile VAUCANU entre à l’École des Beaux-Arts de Paris où il est élève de Henriquel-Dupont, de Bouguereau, de Tony Robert-Fleury.

Graveur reconnu, il est également sculpteur, dessinateur et aquarelliste.

À partir de 1887 Émile VAUCANU expose et reçoit des prix dans différents salons (Salon des artistes français, expositions de la Société des Amis des Arts du département de l’Eure, Salon de la Société nationale des Beaux-Arts).

1889 : Il présente 11 gravures archéologiques à l’Exposition universelle de Paris.

1890 : Il concourt au grand prix de Rome, section gravure et présente un buste de Daviel au Salon des Artistes Français.

1891 : Il réalise des illustrations pour l’Histoire de l’art en France de François Bournand et de l’Histoire du luminaire de l’époque romaine jusqu'au 19e siècle de son ami Henry René d’Allemagne.

1892 : À l’Exposition internationale de Madrid, il envoie un buste représentant le député à l'Assemblée constituante Thomas Lindet.

1893 : Il participe à l’Exposition universelle de Chicago et entreprend la gravure du tableau d’Alfred Roll La Fête du centenaire de 1789.

1894 : Il réalise les illustrations de La Rue du Bac : Monographie parisienne de Charles Duplomb.

Voyageur dans l’âme, l'artiste parcourt les contrées françaises mais aussi la Belgique, l’Allemagne, l’Algérie et la Turquie. Il rapporte de ces périples des croquis qui lui servent de modèles pour ses gravures. En 1894, il entreprend seul un voyage en Orient dont il ne reviendra pas. En mai il est dans le Caucase, il passe par Tiflis (Tbilissi) en Géorgie, Bakou en Azerbaïdjan, Kizil-Arvat (Serdar) et Merv au Turkestan. Il trouve la mort entre Samarcande et le massif du Pamir dans d’étranges circonstances, détroussé et tué par des brigands.

De ce dernier voyage, il a laissé des dessins, des esquisses, destinés à servir de modèles pour un album d’images.







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Beuzeville
Eugène BOUDIN
(1824-1898)
Peintre
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Une grande partie des origines d’Eugène BOUDIN se situent près de l’estuaire de la Seine, tant à Beuzeville qu’à Honfleur et dans les communes environnantes. Dans cette région, de nombreux métiers sont dédiés à la mer. Lui-même fut mousse, son père était marin et sa mère femme de chambre sur les bateaux de la ligne le Havre-Hambourg.

Le grand-père paternel du peintre, marin pêcheur, périt en mer avec tout l’équipage du bateau sur lequel il travaillait. L’arrière-grand-père avait lui-même disparu dans un naufrage.
L’univers maritime, en particulier normand et breton, est très présent dans l’œuvre d’Eugène BOUDIN dont Claude Monet disait lui devoir sa propre envie de peindre. En 1874, Eugène BOUDIN participe d’ailleurs à la première exposition des Impressionnistes chez le photographe Nadar à Paris.

Le musée fondé en 1868 dans sa ville natale porte désormais son nom et conserve une partie de ses œuvres. Bien d’autres sont présentes dans de nombreuses collections françaises et étrangères : Paris, le Havre, Évreux, Washington, Liège, Londres, Alger, etc.








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Bois Arnault
Pierre BELLEMARE
(1929-2018)
Conteur, animateur, producteur, écrivain, homme de radio et de télévision
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Le nom de Pierre BELLEMARE est indissociable de celui de l’histoire de la radio depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, en particulier avec ses nombreuses émissions sur Europe 1 : Vous êtes formidables en 1955, Déjeuner Show en 1969, Il y a toujours quelque chose à faire ainsi qu'à la télévision : Télé Match (1954) puis Cavalier Seul, Au nom de l'amour, La Tête et les Jambes (1960), La Caméra invisible (1964). En 1957 il rapporte des États-Unis le prompteur qui s'impose rapidement à la télévision française. En 1987 Pierre BELLEMARE adapte le concept de télé-achat venu également des États-Unis et lance Le Magazine de l'objet vite rebaptisé Téléshopping.

Sa notoriété s’est encore accrue à partir de 1972 avec Les Dossiers extraordinaires, Histoires vraies, Les Dossiers d’Interpol, etc. Sa voix unique et son talent feront vivre plus 5000 histoires à l'antenne d'Europe 1. Elles seront regroupées et éditées en livres qui se vendent à des millions d'exemplaires.



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Boisemont
Anny DUPEREY
1947
Actrice, romancière
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Annie Legras modifie légèrement son prénom et le nom du 2e mari de sa grand-mère paternelle Hortense Mauger, l’Ébroïcien Louis Duperray, pour créer son pseudonyme : Anny DUPEREY.

Issue du conservatoire de Rouen et du Conservatoire national d’art dramatique de Paris, Anny DUPEREY joue d’abord au théâtre sous la direction de Jean-Louis Barrault et Jean Mercure.

Jean-Luc Godard, Jean Aurel et André Hunebelle lui offrent ensuite plusieurs rôles au cinéma. Mais elle devient très populaire avec deux films d’Yves Robert, Un éléphant ça trompe énormément (1976) et Nous irons tous au Paradis (1977), dans lesquels elle interprète la maîtressse de Jean Rochefort.

Tant au grand qu’au petit écran, elle est une figure très appréciée, notamment par son rôle de Catherine Beaumont dans la série télévisée Une famille formidable, avec Bernard Lecoq.

Anny DUPEREY connaît aussi le succès littéraire avec L’Admiroir (1976), Le Nez de Mazarin (1986), deux romans suivis de bien d’autres titres, dont Le Voile noir (1992), Je vous écris (1993), et Le Rêve de ma mère (2017), livres autobiographiques inspirés de la disparition tragique de ses parents quand elle était très jeune.











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Bourth
Georges COURTELINE
(1858-1929)
Ecrivain, académicien Goncourt
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Georges COURTELINE est fils de l'humoriste Jules MOINAUX (auteur des Tribunaux comiques) et frère du peintre Victor MOINEAU. Il est normand par sa grand-mère maternelle, dont la famille, originaire de Bourth, travaille dans l'industrie métallurgique locale (les épingles), qui subsiste encore aujourd'hui dans cette région du Pays d'Ouche. Il épousera deux comédiennes, Suzanne BERTY (1902) et Judith BRÉCOURT (1907). Son fils sera comédien sous le nom de MOINEAU-COURTELINE. L'oeuvre de Georges COURTELINE se caractérise par la précision de l'observation et du trait satirique. Il utilise ses souvenirs de caserne pour "Les gaietés de l'escadron" (1886), "Le train de 8 h 47" (1888), "Lidoire" (1891). Son emploi dans l'administration des cultes lui inspire "Messieurs les ronds de cuir" (1893). Son oeuvre comprend aussi de courtes comédies, "Boubouroche" (1893), "Un client sérieux" (1897), "Le gendarme est sans pitié"(1899), etc...

Académicien Goncourt en 1926

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Breteuil
Les LE VACHER
Une famille de maîtres de forges au XVIIIe siècle
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Avant la Révolution, la Normandie grâce à sa richesse en minerai de fer, à ses forêts et à l'énergie tirée de ses rivières, était la 3e région sidérurgique de France après la Franche-Comté et la Champagne.

Le Pays d'Ouche concentrait la majeure partie des établissements.

En 1480 une forge et un haut fourneau sont créés au Grand Étang de Breteuil.

Vers 1540 l'établissement en plein essor fournit les troupes de François 1er en pièces d'artillerie (canons et boulets).

Breteuil est un site de production de fonte brute, de transformation et d'affinage pour obtenir le fer (forges), de refendage (fenderies ou production de feuilles) et d'étirage (tréfileries ou production de fil).

En 1704 Jean Le Vacher, déjà maître de forges à Bourth et Condé, achète le haut fourneau et les fenderies de Breteuil qui seront exploitées par trois générations de la famille Le Vacher. En 1789 Le Vacher de Perla possède des forges à Condé, Breteuil, Bourth, la Guéroulde, ainsi qu'à Tourouvre, la Ventrouze et Randonnai dans le Perche. Le Vacher de Grandmaison pour sa part exploite des usines à Breteuil et Bérou.

En 1800, après la faillite de François Antoine Le Vacher de Grandmaison, le fourneau de Breteuil est repris par Antoine Roy et Martin Duval Forges et Fonderies de l'Eure. Ils acquièrent peu à peu la quasi totalité des forges du sud de l'Eure.

Le traité de commerce signé en 1860 avec l'Angleterre marquant la fin de la politique protectionniste de la France, l'industrie métallurgique subit une forte concurrence des produits anglais. Pendant les années 1860-1870 les Forges de l'Eure se concentrent sur les deux seuls sites de Conches et Breteuil à partir de charbon de Belgique et de fonte brute de Moselle ou d'Angleterre. Travaillant désormais avec des matières premières importées, la sidérurgie normande se déplace vers Pont Audemer, Évreux et la vallée de la Seine entre le Havre et Rouen entraînant le déclin des établissements traditionnels du Pays d'Ouche trop éloignés des routes commerciales.

En 1885 c'est la fermeture des forges de Breteuil. Le site abrite ensuite une menuiserie (société Dupont-Leroy) qui cesse son activité dans les années 1950.

Vers la fin du XVIIIe siècle, la production annuelle de Breteuil est évaluée à 250 tonnes de fonte en gueuses pour affinage, 700 tonnes de fonte moulée, 200 tonnes de fer en bande provenant de la fenderie.

70 personnes travaillent sur le site sans compter l'approvisionnement en minerai, marne et charbon de bois.

À cette époque les forêts ont été saccagées pour alimenter les fourneaux des établissements métallurgiques de Breteuil et des environs.

La famille Le Vacher compte aussi de nombreux militaires et notables.

Paul Le Vacher d'Urclé, maire de Breteuil pendant 26 ans jusqu'en 1878, fait entrer sa ville dans la modernité.

Une rue de Breteuil porte son nom.

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Broglie
Augustin FRESNEL (1858-1929), physicien et Prosper MÉRIMÉE (1858-1929), écrivain
deux cousins germains
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Augustin FRESNEL est l'inventeur des lentilles pour phares. Ses travaux en optique, les "miroirs de Fresnel", sont honorés en 1819 du prix de l'Académie des Sciences. Son frère Fulgence est l'auteur ou le traducteur de plusieurs ouvrages, dont "Lettres sur l'histoire des Arabes avant l'islamisme".


Le patronyme MÉRIMÉE est très répandu en Pays d'Ouche. Augustin FRESNEL et Prosper MÉRIMÉE sont cousins germains. Issu d'une famille paysanne, leur grand-père commun François MÉRIMÉE est intendant du maréchal de BROGLIE. Lors de son départ pour l'Emigration, celui-ci lui confie, ainsi qu'à son fils Charles François, une procuration avec pouvoir de "gouverner et administrer tous ses biens, terres et revenus en la province de Normandie et spécialement à Broglie". Le père de Prosper MÉRIMÉE est l'auteur d'un traité, "De la peinture à l'huile ou Des procédés matériels employés dans ce genre de peinture depuis Hubert et Jan Van Eyck jusqu'à nos jours". Prosper MÉRIMÉE sera notamment inspecteur général des monuments historiques. Sous le second Empire, il devient sénateur et fréquente la Cour, tout en faisant connaître les oeuvres russes de Pouchkine, Gogol, Tourgueniev. "Carmen", grâce à l'opéra de Bizet, est célèbre dans le monde entier.

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Chamblac (le)
Jean de LA VARENDE
(1887-1959)
Ecrivain
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Passionné du Pays d'Ouche où il est né en 1887 au château de Bonneville au Chamblac, Jean de La VARENDE a laissé une oeuvre imposante où se mêlent l'histoire, le roman, la nouvelle, le conte et l'art. Élevé à Rennes par sa mère et son grand-père bretons, il est passionné par la mer et réunit dans son château une importante collection de maquettes de navires et consacre plusieurs de ses ouvrages à de grands marins comme Suffren, Tourville et Surcouf. Souvent qualifié d'écrivain régionaliste il est le témoin d'un monde disparu, celui de la noblesse et des paysans de la Normandie d'autrefois. Son écriture à la fois sentimentale et romantique est très attachée au sol, au sens de la terre labourée, aimée, transmise intacte. Elle cherche à décrire la pureté tout en sachant exprimer l'homme dans ses travers et ses erreurs. Les récits ont souvent pour fond une sorte de transmission idéale des traditions rurales du passé, tant dans les chaumières que dans les châteaux En 1942, il est élu à l'Académie Goncourt de laquelle il démissionne en 1944, ce qui lui évite peut-être une exclusion Un de ses héros "Nez de cuir", officier fougueux incarne le double de l'écrivain. L'écrivain Michel de SAINT-PIERRE (1916-1987), le poète Jacques Philippe BRÉANT (1710-1772) et Constant LIBERGE de GRANCHAIN (1744-1805) (combattant de la guerre d'Indépendance des États-Unis) sont apparentés à Jean de LA VARENDE

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Conches en Ouche
Famille CORNEILLE
Pierre CORNEILLE (1606-1684) - Thomas CORNEILLE (1625-1709) - FONTENELLE (1657-1757) - Charlotte CORDAY (1768-1793)
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Pierre CORNEILLE, poète dramatique, né à Rouen le 6 juin 1606, baptisé le 9 en l'église Saint-Sauveur. Il achète deux charges d'avocat en 1628, époque où il fait jouer "Mélite" au théâtre du Marais à Paris. Membre de l'Académie française (1647). "Le Cid" demeure son oeuvre la plus célèbre. Il fait jouer "La Toison d'Or", le 1er opéra français, pour la 1ère fois au château du Neubourg (1660). Il épouse une fille du lieutenant civil et criminel des Andelys.


Son frère Thomas CORNEILLE, auteur dramatique, également Académicien (1685), baptisé le 26 août 1625. Epouse le 5 juillet 1650 la belle-soeur de son frère Pierre.


Bernard LE BOVIER de FONTENELLE écrivain, neveu de Corneille est membre de l'Académie française (1691) et de l'Académie des Sciences (1697), mort à l'âge de 100 ans.


Charlotte CORDAY, révoltée par la proscription des députés girondins, poignarde le 13 juillet 1793 Jean Paul Marat dans sa baignoire pour mettre fin à la guerre civile. Guillotinée à Paris.

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Conches en Ouche
François DECORCHEMONT, Jean Edmond & François Michel LAUMONIER
François DECORCHEMONT (1880-1971) maître verrier - Jean Edmond & François Michel LAUMONIER sculpteurs, dessinateurs
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François DÉCORCHEMONT, né à Conches y passa toute son enfance chez ses grands-parents LAUMONIER Il profite de la vie de ses grands-parents, il peint, il dessine, il entend parler d'art tandis que ses parents habitent Paris. Il entre à l'École nationale des Arts décoratifs. En 1903, François DÉCORCHEMONT commence à cuire des pâtes de verres dans l'atelier de son père à Paris puis à Conches. En 1933, il pense au vitrail, mais ignorant les techniques du métier, il utilise la pâte de verre, colorée dans la masse. Le curé de la Porte Champerret lui commande pour sa nouvelle église 300 m2 de vitraux qu'il réalise entre 1935 et 1937. II a beaucoup travaillé dans les églises de l'Eure (Acquigny, Saint Denis d'Augerons, Berville la Campagne, Étrépagny de 1947 à 1952, le grand vitrail de Pacy sur Eure et le Maître Autel en 1951, la verrière sur la légende des armes de Vernon en 1964 et les vitraux de Beuzeville de 1955 à 1961. En 1969, à 89 ans, il termine les 8 verrières de l'église de Champ Dolent. Son oeuvre continue avec ses 2 petits fils Antoine et Etienne LEPERLIER à Conches.


Jean Edmond et François Michel LAUMONIER désireux de conserver les témoignages du passé se déplaçaient sur le terrain pour consigner leurs observations dans des carnets emplis de croquis cotés et d'esquisses : le premier porte la date de 1838, 20 carnets s'échelonnent ensuite jusqu'en 1870 année de la mort de Jean Edmond. François Michel en continue seul la tenue jusqu'en 1893. Les deux frères publient également dès 1841 une série de lithographies concernant le département de l'Eure. Ils prennent position publiquement pour empêcher la dégradation ou la destruction volontaire de monuments historiques menacés. Jean Edmond suscitera une pétition tendant à faire acheter par la municipalité le donjon de Conches qui aboutit à un franc succès qui lui valut d'être conseiller municipal et d'être réélu à toutes les élections successives. Il fut maire provisoire en 1863 et en 1868. Les notes des frères, très brèves parfois désordonnées mais très suggestives forment l'essentiel du fonds LAUMONIER. Les deux artistes y avaient adjoint 202 calques des vitraux de Conches exécutés entre 1840 et 1852. Ils avaient constitué également une petite collection de documents ayant trait à l'histoire de Conches et de sa région: fonds donné en 1969 aux archives départementales de l'Eure par Monsieur et Madame François DÉCORCHEMONT consultables dans la sous série 9J.

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Couture Boussey (la)
Famille HOTTETERRE
Facteurs d'instruments à vent, musiciens
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Famille de très nombreux joueurs d'instruments à vent, virtuoses, facteurs et compositeurs. La plupart font partie des musiques de la Chambre et de la Grande-Écurie aux XVIIe-XVIIIe siècles. Les plus célèbres :

JEAN perfectionne les bourdons et la musette. Son fils NICOLAS : facteur de flûtes et de hautbois, est le père de deux virtuoses : LOUIS, flûtiste à la cour jusqu'en 1714, et NICOLAS dit COLIN, hautboïste, auteur d'un Recueil de bransles pour violons et hautbois - Un autre fils de Jean, MARTIN, est le père de JEAN, hauboïste et musette du roi, auteur de Pièces pour la musette.

Le plus illustre membre de la famille est Jacques HOTTETERRE, dit LE ROMAIN. Musicien ordinaire de la Chambre, il est à la fois l'un des premiers virtuoses de la flûte et un théoricien renommé. Il est l'auteur de Pièces pour la flûte traversière avec la basse (1708-1715), Sonates en trio (1712), et de menuets, de duos, Pièces par accord pour la musette (1722) La Guerre, Concert du rossignol, etc, ainsi que de pièces vocales. On lui doit plusieurs traités : Principes de la flûte traversière, de la flûte à bec, et du hautbois (1707), L'art de préluder (1719), Méthode pour la musette (1737)

Voir le musée de La Couture-Boussey.

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Couture Boussey (la)
Léon LEBLANC
(1900-2000)
Facteur de clarinettes
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Léon LEBLANC, clarinettiste, artiste et fabricant de réputation internationale, a consacré sa vie à la création et au perfectionnement de ses instruments de musique à vent, joués par les interprètes des plus grands orchestres du monde.


Les origines de la Société NOBLET-LEBLANC remontent à plus de 250 ans. C'est sous le règne de Louis XV que Denis NOBLET créa une petite usine d'instruments à vent à La Couture. Ce village est considéré comme "le berceau des instruments à vent". A cette époque, les clarinettes, hautbois et flûtes sont réalisés en bois de buis ("boussey" lieu où poussent les buis) et environ la moitié de la population du village travaille à la fabrication des instruments à vent. Plus tard, le buis sera remplacé par l'ébène en provenance du Mozambique.


Après Denis NOBLET, la société est dirigée par Nicolas Denis NOBLET, Nicolas Prudent NOBLET et Denis Toussaint NOBLET. Ce dernier n'ayant pas d'héritier vend sa société à son meilleur ouvrier Georges LEBLANC en 1904. Celui-ci débute alors le nouveau XXème siècle avec le riche héritage du "savoir-faire" de la famille NOBLET. Georges LEBLANC, excellent technicien et très bon clarinettiste, s'attache à moderniser la fabrication. Il s'adjoint un collaborateur précieux: son fils Léon, Premier Prix de Clarinette du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Devant le succès des instruments d'étude NOBLET, ils décident ensemble de créer une nouvelle gamme d'instruments de haute qualité, destinée aux artistes. Ainsi naît la marque LEBLANC en 1921.

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Criquebeuf sur Seine
Lucien DAUTRESME
(1826-1892)
Entrepreneur, homme politique, compositeur
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Lucien DAUTRESME est issu d’une famille originaire de Criquebeuf sur Seine depuis des siècles. Son père, David Dautresme, est venu s’installer à Elbeuf où il fut commissionnaire en draperie, maître décatisseur, puis fabricant de drap.
Après des études au collège de Rouen, puis au lycée Henri IV à Paris, Lucien DAUTRESME intègre l’école polytechnique en 1846. Il en sort deux ans plus tard avec le grade d’aspirant et ingénieur de marine.
Lucien DAUTRESME entre en politique après la proclamation de la IIIe République suite à la révolution de 1848. Il est nommé par le ministre de l’Intérieur Ledru-Rollin secrétaire d’Emmanuel Arago, alors commissaire général de la République dans le Rhône. Il l’aide à éviter une insurrection ouvrière

Soutenu par des ouvriers, il échoue aux élections législatives de février 1871. Élu au conseil général de la Seine Inférieure en 1871 face à des notables elbeuviens soutenus par la presse locale, il démissionne en 1880 ne désirant pas cumuler les mandats. Il est élu député en 1876 contre le maire d’Elbeuf, Léon Sevaistre.

À la Chambre Lucien DAUTRESME siège avec la gauche radicale, entre l’Union républicaine et l’extrême gauche de 1877 à 1889. Il se fait remarquer en réclamant l’amnistie des Communards et signe en 1877 le manifeste des gauches.

Défenseur du textile elbeuvien, il prône l’instauration de tarifs douaniers protecteurs afin d’éviter la concurrence étrangère et le chômage ouvrier.

Grâce au Président Jules Grévy il devient ministre du Commerce une première fois dans le cabinet Brisson (1885), puis du Commerce et de l’industrie dans les cabinets Rouvier et Tirard (1887-1888). En 1886 il présente avec Brisson un projet de loi déclarant jours fériés les lundis de Pâques et de la Pentecôte.

Consécration de sa carrière politique, il est élu sénateur de Seine Inférieure en 1891.

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Criquebeuf sur Seine
Franck DUBOSC
1963
Humoriste, acteur
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La jeunesse de Franck DUBOSC se déroule dans la région rouennaise. Après des études au conservatoire de Rouen, il fait de la figuration puis tient des rôles divers dans des films, des émissions télévisées, et aussi des sketchs qu’il écrit et met en scène avec Élie Semoun. Il crée et interprète un personnage de french lover, dragueur prétentieux, hâbleur, content de lui et persuadé de sa supériorité. Ce rôle va lui apporter le succès sur scène, à la télévision, puis au cinéma en 2006 avec le rôle de Patrick Chirac dans le film Camping de Fabien Onteniente aux côtés de Claude Brasseur, Mylène Demongeot, Antoine Duléry, Gérard Lanvin et Mathilde Seigner. Il en est d’ailleurs le co-scénariste.

Depuis, il enchaîne les succès, tant au cinéma qu’au théâtre, et même dans le doublage, où il prête sa voix à plusieurs héros de dessins animés, le poisson Nemo par exemple.






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Croth
Jacques Désiré LAVAL
(1803-1864)
Missionnaire de l'Ile Maurice
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Jacques Désiré LAVAL a sept ans à la mort de sa mère. Il fait ses premières études sous la conduite d'un oncle paternel, curé de campagne. Il suit les cours du petit séminaire à Évreux, puis du collège Stanislas à Paris. Il obtient son diplôme de docteur en médecine en 1830. Il exercera à St André de l'Eure de 1830 à 1834 et à Ivry la Bataille jusqu'en 1835. Il abandonne la médecine et entre au séminaire d'Issy. Il est ordonné prêtre à St Sulpice à Paris en 1838. En 1839 il devient curé de Pinterville petite commune de 438 habitants. Il y restera deux ans ce qui lui permit de vivre son noviciat de futur missionnaire: austérité de vie, porte ouverte aux pauvres, attention aux conditions de vie des paroissiens et permanence de la prière

L'abbé Laval entendit alors l'appel d'une plus grande misère à soulager. Monseigneur Collier, nommé vicaire apostolique de l'île Maurice, accepta ses services pour l'apostolat des Noirs récemment affranchis de l'esclavage. Il se mit à apprendre le créole, se fit un catéchisme de base et repéra parmi les affranchis le petit groupe de ceux qu'il pourrait former pour qu'ils deviennent ses aides.
Le Père Laval fit construire de petites écoles de brousse et des centres de prière à travers le pays. D'abord seul puis secondé par d'autres missionnaires, sut guérir et remettre debout, physiquement et moralement tout un peuple que les nantis se plaisaient à considérer comme marginal. En 1854, le choléra éclata à Maurice et très vite les hôpitaux furent complets. Cette épidémie causa 15 000 morts dont 4 000 à Port-Louis. Le Père Laval, en excellent organisateur se dévoua à l'extrême pour les malades et les mourants. Il en fit de même lors de l'épidémie de variole, elle aussi très meurtrière en 1856. A son décès, après 23 ans sur l'île, la population multi-raciale lui rend un très grand hommage. Mgr Margeot, évêque de Port-Louis, dit qu'il reste le symbole de l'unité mauricienne dans sa diversité culturelle, raciale et religieuse. Il repose dans l'église Sainte Croix près de Port Louis.Il est béatifié par le pape Jean-Paul II le 29 avril 1979, ce qui donne lieu à une grande fête à Pinterville. Depuis, chaque année, le deuxième dimanche de septembre, a lieu dans la commune une messe en plein air réunissant de nombreux Mauriciens de France et de l'île Maurice.

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Damville
Famille DUCHAMP-VILLON
Jacques VILLON (1875-1963), Peintre, graveur
Raymond DUCHAMP VILLON (1876-1918), Sculpteur
Marcel DUCHAMP (1887-1968), Peintre
Suzanne DUCHAMP (1889-1963), Peintre
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Peintre graveur et affichiste, Jacques VILLON commence sa carrière dans les journaux (l'Assiette au beurre, Gil Blas). Il prend son pseudonyme en l'honneur du poète François Villon. Vers 1900 Il s'installe à Montmartre puis à Puteaux avec Son frère Marcel. En 1911 il commence à peindre à la manière cubiste selon une conception basée sur le nombre d'or avec le souci de rendre le mouvement, puis il s'approche de l'abstraction. En 1913, Villon crée ses chefs d'oeuvre cubistes, sept grandes pointes sèches où les formes se cassent en plans pyramidaux obscurcis. La même année, il expose au célèbre Armory Show de New York, qui contribue à introduire l'art moderne aux États-Unis. Ses oeuvres connaissent une grande popularité et se vendent sans peine. Sa notoriété grandit tellement que dès les années 1930, il est mieux connu aux États-Unis qu'en Europe. En 1955 il reçoit la commande pour des vitraux de la cathédrale de Metz.



Pour se différencier de son frère Marcel, et en référence à son frère Jacques, Raymond Duchamp signe ses oeuvres DUCHAMP-VILLON. Ses premières expositions ont lieu en 1905 au Salon d'automne et à la Galerie Legrip à Rouen avec son frère Jacques.

Deux ans plus tard, ils déménagent pour Puteaux où les trois frères Duchamp font partie des réunions régulières du groupe d'artistes et de critiques connu sous le nom de Groupe de Puteaux. La réputation de Raymond est telle qu'il est nommé membre du jury de la section sculpture du Salon d'automne de 1907 Il jouera un rôle majeur dans 'avènement du cubisme. Affecté aux services médicaux de l'armée française pendant la première guerre mondiale, il parvient malgré tout à continuer sa sculpture principale, le Grand Cheval, dont un original est aujourd'hui exposé au Art Institute of Chicago. Fin 1916, il contracte la fièvre typhoïde. Il est évacué à l'hôpital militaire de Cannes où il meurt.


Grand iconoclaste du XXe siècle, inventeur du ready-made, Marcel DUCHAMP est l'un des artistes majeurs du siècle. En signant des objets manufacturés, il a bouleversé les codes de la création et de la commercialisation de l'art. Il a interrogé la signature de l'artiste, le statut de l'oeuvre d'art. La carte postale de la Joconde moustachue intitulée "L.H.O.O.Q." ("Elle a chaud au cul") ou la fameuse "Fontaine" (en réalité un urinoir érigé au rang d'oeuvre d'art), sont deux exemples célèbres témoignant du caractère iconoclaste et provocateur de Duchamp. Ses premières oeuvres importantes, datées des années 1910, témoignent de l'influence de Cézanne. Le Nu descendant un escalier Ne2 est exposé au Salon des Indépendants mais il est rapidement sommé de le décrocher. Cet épisode le marquera profondément. En 1913, il monte une roue de bicyclette sur un tabouret et le "Nu descendant un escalier" fait scandale à New York. Deux ans plus tard, il s'installe à New York et rencontre Man Ray. Ils resteront amis toute leur vie. Duchamp retourne en Europe après la guerre et rejoint le groupe Dada. Il meurt en 1968.


Les premières oeuvres de Suzanne DUCHAMP sont d'inspiration impressionniste et cubiste. Après un bref mariage elle s'installe dans le quartier parisien de Montparnasse pour se rapprocher de son frère Marcel et développer sa carrière artistique. Sa première exposition majeure à l'âge de 22 ans a lieu au Salon des Indépendants de Paris. La première de ses oeuvres dadaïstes

paraît après la guerre. Achevée en 1919, Multiplication brisée et rétablie est un exemple typique de cette période. La même année, elle épouse le peintre Jean Crotti, dont elle va influencer la peinture.

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Douville
Léon Adolphe AMETTE
(1850-1920)
Cardinal, Archevêque de Paris
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Léon Adolphe AMETTE est né en 1850 à Douville. Il commence ses études cléricales au séminaire d'Évreux et les achève au séminaire Saint Sulpice de Paris. Il est ordonné prêtre en 1873. En 1880 il devient secrétaire de Monseigneur Grolleau évêque d'Évreux.

En 1898 il est nommé à l'évêché de Bayeux et Lisieux. En 1906 il est coadjuteur de Monseigneur Richard archevêque de Paris. À la mort de celui-ci en 1908 il devient archevêque de Paris. Le pape Pie X le nomme cardinal en 1911.

Il décède en 1920 à Antony chez les sœurs de Saint Joseph de Cluny et est inhumé à Notre Dame de Paris.

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Elbeuf
Raoul GRIMOIN-SANSON
(1860-1941)
Pionnier du cinéma, inventeur
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Raoul GRIMOIN-SANSON est né à Elbeuf en 1860. Il exerce de nombreuses activités : musicien, magicien, directeur d’un laboratoire d’analyses chimiques, expert en anthropométrie. Passionné par l’image animée, il se consacre à son Cinéorama qui est un procédé de projection cinématographique sur un écran circulaire balayé par 10 projecteurs synchronisés. Il expose un phototachygraphe à l’exposition nationale et coloniale de Rouen en 1896 et à l’exposition universelle de Paris en 1900. C'est le premier des procédés de cinéma circulaire : polyvision, cinémiracle,
circlorama, quadravision...

Il est aussi l'auteur d’un film muet consacré à un épisode de la Révolution française nommé le Comte de Griolet tourné en 1923 à Oissel dans son château des
Roches.

GRIMOIN-SANSON dépose un brevet pour un modèle de masque à gaz, un autre sur le blanchiment de la pâte à papier. Il décède en 1941 à Oissel dans son château des Roches.

Le cinéma Mercure d'Elbeuf où a été projeté le Comte de Griolet en 1995 pour le centième anniversaire de la naissance du cinéma est situé square Grimoin-Samson et la ville d'Oissel possède une rue à son nom.

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Elbeuf (région)
Albert VAGUET
(1865-1943)
Chanteur d'opéra
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Né à Elbeuf d'un père originaire de cette commune et d'une mère originaire de Freneuse, Albert VAGUET avait aussi de nombreuses racines dans le département de l'Eure. Après avoir commencé à travailler dès l'âge de 10 ans comme cureur. C'est pendant son service militaire qu'il est remarqué par le ministre du commerce et de l'industrie Lucien DAUTRESME qui lui conseille de travailler sa voix au conservatoire ou il entrera en 1886 et d'en faire son métier.


En 1890 il obtient 3 seconds prix et est engagé à l'opéra de Paris ou il débute dans le rôle titulaire du Faust de Charles GOUNOD (il tiendra ce rôle plus de 300 fois) En 1891 il est premier ténor et jusqu'en 1903 il participera à de nombreuses créations dont : En 1893 "L'or du Rhin", en 1894 "Othello", et en 1897 "La damnation de Faust". En 1903, souffrant de problèmes de gorge, il met fin à sa carrière sur scène, se consacrant désormais à l'enseignement et au phonographe. Il a enregistre plus de 300 faces publiées d'abord sur cylindres puis sur disques, entre 1902 et 1928 toutes chez Pathé. Il avait épousé en 1894 à Paris la cantatrice Albertine CHRETIEN dont il eut deux filles. Albert VAGUET est décédé en 1943 à Pau ou il s'était retiré et c'est dans le cimetière de cette ville qu'il repose.

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Epégard
Fred VARGAS
1957
Archéologue, romancière
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Les origines de Fred VARGAS dans l'Eure se situent principalement sur le plateau du Neubourg et autour de Louviers.

Cet auteur de romans policiers n’est autre que l’historienne Frédérique AUDOIN-ROUZEAU, spécialiste de l’archéozoologie - étude des relations naturelles et culturelles entre l’homme et l’animal - Elle est la fille de l’écrivain Philippe AUDOIN, la sœur de l’historien Stéphane AUDOIN-ROUZEAU, et la sœur jumelle de l’artiste peintre Joëlle AUDOIN-ROUZEAU, plus connue sous son pseudonyme Jo VARGAS.

C’est en communion avec sa sœur que Frédérique AUDOIN-ROUZEAU adopte son nom de plume.

Dès 1986, Fred VARGAS reçoit le prix du Premier roman au festival de Cognac pour "Les Jeux de l’amour et de la mort". Depuis, elle est devenue l’un des auteurs actuels les plus lus.

Les enquêtes de son personnage principal - le commissaire Adamsberg - ont fait l’objet de plusieurs versions scénarisées. Pour le cinéma, Régis Wargnier a adapté en 2007 "Pars vite et reviens tard". Pour la télévision, Josée Dayan a réalisé "Sous les Vents de Neptune" (2008), "L’Homme aux cercles bleus" (2009), "L’Homme à l’envers" (2009) et "Un lieu incertain" (2010) avec Jean-Hugues Anglade dans le rôle principal.

Certaines de ses œuvres ont été aussi adaptées pour des livres audiovisuels, sous forme de feuilletons radiophoniques et de bandes dessinées.

Fred VARGAS est titulaire de nombreux prix littéraires.

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Epreville près le Neubourg
Suzanne FOUCHÉ
(1901-1989)
Insertion des handicapés
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Suzanne FOUCHÉ est née en 1901 à Épreville près le Neubourg, issue d’une famille de propriétaires terriens. Son père est professeur de lettres au petit lycée Corneille d'Elbeuf (actuel lycée André MAUROIS). Il démissionne pour revenir à Épreville reprendre l’exploitation de ses parents, suite au décès de son père. Suzanne FOUCHÉ grandit déchirée entre son père et sa mère après leur divorce en 1910.

Dès l’âge de 12 ans, Suzanne FOUCHÉ rêve de devenir médecin pour soigner gratuitement les pauvres.
Pendant la guerre de 1914-1918, elle habite le Havre. Elle rejoint Avranches pour y passer son baccalauréat. Quelques mois plus tard, elle est frappée par la maladie, elle mesure un mètre soixante quinze pour 43 kilos. Trois mois avant de passer son bac, elle doit quitter Avranches pour revenir à Épreville. Diagnostic : tuberculose pulmonaire et ostéo-articulaire. Elle part, seule, pour Berck, où elle pense mourir. Suzanne FOUCHÉ y rencontre Henri Chappoulie, futur évêque et Robert Buron, futur ministre.

En 1923 elle fait vœu de virginité à la congrégation de la Compassion de Rouen.

Elle crée en 1928 l’association catholique des malades de Berck et "vers la vie" un bulletin qu’elle anime. Elle a vite compris qu’une victoire sur soi même, ne suffisait pas et qu’une réintégration des tuberculeux dans la vie de tous les jours était possible.

En 1929 elle fonde LADAPT Ligue pour l’Adaptation du Diminué Physique au Travail.

En 1979 - lors du cinquantenaire de LADAPT - elle reçoit la Cravate de Commandeur
de la Légion d’Honneur, des mains de Louis Leprince-Ringuet.

Suzanne FOUCHÉ décède en 1989, chez les sœurs de la compassion à St Jacques sur Darnétal.
Ses obsèques sont célébrées en l’église du Neubourg, par Monseigneur Jacques Gaillot,
évêque d'Évreux. Elle repose dans le cimetière d’Épreville.


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Etrépagny
Louis ANQUETIN
(1861-1932)
Peintre, dessinateur
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En 1872, Louis ANQUETIN entre au lycée Corneille de Rouen. En 1882, ses parents lui versent une pension afin de lui permettre de faire ses classes auprès des peintres Léon Bonnat puis Fernand Cormon à Paris. Il y commence sa formation aux côtés de peintres d'avant-garde qui deviendront ses amis, comme Vincent van Gogh ou Henri de Toulouse-Lautrec.
Après une visite en 1885 chez Claude Monet à Vétheuil, il se dirige un moment vers l'Impressionnisme. Puis, attiré par le Divisionnisme de Paul Signac, avec son ami Émile Bernard, Louis ANQUETIN définit en 1896 le Cloisonnisme et ses contours cernés, qu'imitèrent Van Gogh puis les peintres Nabis.
ANQUETIN fait partie des groupes anarchistes de l'entourage de Zo d'Axa, Jean Grave et Octave Mirbeau. Il est illustrateur dans les revues pamphlétaires La Feuille et L’En-dehors. Il est aussi affichiste et créateur de cartons de tapisseries.
Louis ANQUETIN meurt à Paris en 1932.

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Eturqueraye
Françoise DORIN
(1928-2018)
Comédienne, écrivaine, parolière
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Françoise DORIN est la fille de René Dorin, célèbre auteur de plus de 600 chansons (Marguerite pour Maurice Chevalier), une quarantaine de revues créées notamment au Casino de Paris et au Théâtre des Variétés, et de nombreux sketches dans les cabarets parisiens.

Françoise DORIN a d’abord été comédienne dans les revues de son père au Théâtre des Deux Ânes, avant de créer un trio comique avec Perrette Souplex et Suzanne Gabriello : les Filles à papa.

Françoise DORIN commence ensuite une carrière de parolière de chansons, dont celle qui va lui assurer le succès, Que c’est triste Venise pour Charles Aznavour. Elle a écrit pour Guy Mardel, les Compagnons de la chanson, Dalida, Richard Anthony, Claude François, Mireille Mathieu, Juliette Gréco, Céline Dion etc.

Françoise DORIN a également connu le succès avec ses nombreux romans et ses pièces de théâtre.







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Evreux
Les JOUENNE
Bourreaux de père de fils depuis 1663
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Jadis, chaque bailliage disposait d'un exécuteur des basses et des hautes oeuvres. Les basses oeuvres, consistaient à s'occuper de travaux très terre à terre, tels que le nettoyage des rues, la mise des chiens en fourrière, la vidange des eaux usées, etc. Cela permettait au bourreau d'arrondir ses fins de mois quand les condamnés au supplice (les hautes oeuvres) se faisaient rares. Le noble était décapité et les gens du peuple, pendus. Les bourreaux s'étaient mis au service du roi qui leur délivra des lettres de provision, les rendant propriétaires de leur office. Il devint alors officier du roi et transmit bientôt sa charge à ses propres enfants, se faisant ainsi l'inévitable fondateur d'une incroyable dynastie. Les fils succèdent à leurs pères, les filles se mariant avec les bourreaux des villes voisines. Les familles de bourreaux pratiquant le même métier depuis six ou sept générations ne sont pas rares, c'est le cas de la dynastie des Jouenne en Normandie... La convention en 1793 nomma un seul exécuteur par département puis ce nombre réduit encore de moitié en 1832, et bientôt, il n'en resta plus qu'un seul avec le décret Crémieux de 1870 qui laissait le monopole des hautes oeuvres à l'exécuteur de la capitale. Celui-ci se déplaçait ainsi en province, utilisant la guillotine du département, ceci jusqu'à l'abolition de la peine de mort en 1981, mettant fin à un métier que perdura en France plus de 700 ans.

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Evreux
François BUZOT
(1760-1794)
Conventionnel, girondin
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François Nicolas Léonard BUZOT naît dans une famille de robe : avocats ou procureurs de père en fils, des oncles, des cousins hommes de loi. Lui-même est avocat à Evreux. En 1789 il est élu député du Tiers aux Etats Généraux. En 1792 il devient président du Tribunal criminel de l'Eure puis réélu à la Convention. Girondin, il s'oppose aux Montagnards et dénonce à la tribune les massacres de septembre.

En juin 1793, la Convention décide l'arrestation des Girondins. Proscrit, BUZOT gagne Evreux puis Caen, où il entreprend de soulever la Normandie contre le centralisme parisien. Le mouvement qu'il anime est resté sous le nom de Fédéralisme, mais la révolte échoue au château de Brécourt, près de Pacy-sur-Eure, dans un semblant de combat resté sous le nom de "bataille sans larme". Le même jour, Charlotte CORDAY assassine MARAT à Paris. BUZOT s'enfuit en Gironde où, pendant un an, il se cache dans des souterrains à Saint-Emilion. Traqué par ses ennemis, il se suicide le 8 juin 1794 avec ses amis PÉTION et BARBAROUX. Les restes de leurs corps, dévorés par les loups, seront retrouvés un peu plus tard.

Les relations sentimentales de BUZOT avec Manon PHLIPON, plus connue sous le nom de Madame ROLAND, l'égérie des Girondins, figurent parmi les plus romantiques. Elle-même emprisonnée, elle lui écrit de très belles lettres, mais périt sur l'échafaud le 8 novembre 1793. BUZOT n'aura pas d'enfant de son mariage. Le petit-fils de sa soeur, Alphonse LECOINTE, sera gouverneur de Paris de 1881 à 1884, et sénateur de l'Eure de 1882 à 1890. Les Mémoires de BUZOT seront publiés en 1823.

Voir aussi François Buzot, un Girondin normand, par Jean BARILLER (Société Libre de l'Eure)

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Evreux
Maurice LEBLANC
(1864-1941)
Ecrivain : Le père d'Arsène Lupin
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Le "Gentleman Cambrioleur" estompe son créateur Maurice LEBLANC, qui voulait pourtant laisser une oeuvre littéraire à l'image de son maître Guy de MAUPASSANT. Comme lui, il situe l'action d'un grand nombre de ses livres en Normandie, avec ou sans Lupin. Celui-ci apparaît en 1905 dans "L'arrestation d'Arsène Lupin". Jusqu'à 1939, il est présent dans près de 60 romans, nouvelles et pièces de théâtre.


La soeur cadette de Maurice LEBLANC, Georgette, est une célèbre cantatrice, intime de l'écrivain belge, prix Nobel de Littérature, Maurice MAETERLINCK. La soeur aînée, Jeanne, aura une petite-fille qui épousera l'économiste Bertrand de JOUVENEL, fils du ministre Henry de JOUVENEL, deuxième mari de la romancière COLETTE. Le mois même de la mort de Maurice LEBLANC, paraît la dernière aventure de son héros, "Les milliards d'Arsène Lupin". Maurice LEBLANC avait baptisé "Clos Lupin" sa demeure à Etretat. Ses descendants donneront à leur résidence du midi de la France le nom de "Mas Lupin".

Voir aussi Maurice LEBLANC, Arsène Lupin malgré lui, par Jacques DEROUARD (Séguier).

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Evreux
Léon OURSEL
(1957-1936)
Maire d'Evreux de 1904 à 1936
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L'une des rues principales d'Evreux porte le nom d'un maire dont les Ebroïciens ignorent souvent le prénom. Léon OURSEL devient docteur en médecine en 1885. Il exerce les fonctions de médecin de l'hospice, du lycée, des écoles normales, chirurgien major de la compagnie de sapeurs-pompiers. Il est aussi membre de la Société normande d'études préhistoriques, officier d'académie, etc.
Il est élu successivement conseiller municipal d'Evreux en 1892 (constamment réélu), 1er adjoint au maire en 1899, maire d'Evreux et conseiller général en 1904 (constamment réélu). Son décès le 17 janvier 1936 en cours de mandat donna lieu à des obsèques grandioses dont un immense cortège funèbre à travers la ville.Son ascendance peut être remontée jusqu'à Jean OURSEL, charron, natif de Bolbec-en-Caux, qui épouse en 1686 au Bec-Thomas Anne CHANTELOT.

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Evreux
Camille Adalbert Marie CLEMENT DE LA RONCIERE LE NOURY
(1813-1881)
Amiral
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Camille Adalbert Marie CLÉMENT de la RONCIÈRE le NOURY est né en 1813 à Turin qui est à l'époque chef lieu du département français du Pô.

Camille Adalbert Marie CLÉMENT de la RONCIÈRE le NOURY est aspirant de 2ème classe en 1830, de 1ère classe en 1832. Enseigne de vaisseau, il sert sur le brick la Capricieuse, puis en 1835 sur la Bonite, détachée à la station du Brésil. Il sert ensuite sur le Ville de Marseille, puis sur le Montebello. Il est nommé en 1838 second à bord du brick la Cigogne jusqu’en 1840, aide de camp sur le Montebello, puis sur l’Inflexible.

Lieutenant de vaisseau en 1843 il est nommé aide de camp du préfet de Cherbourg
envoyé en mission en Angleterre il prend le commandement du cutter le Renard chargé de protéger la flotte côtière. Nommé commandant de l’aviso à vapeur la Vedette stationnée dans le Bosphore, mis à la disposition de l’ambassadeur de France à Constantinople.
Capitaine de frégate en 1851, chef d’état major de l’amiral de la Susse il prend le commandement de la corvette à vapeur le Roland, envoyé en mer Noire et participe aux bombardements de la baie de Kamiesch pendant la guerre de Crimée (1853-1856), et aux convoyages des troupes et des blessés.

Capitaine de vaisseau en 1855, il entre au Conseil de l’Amirauté et devient un familier de Napoléon III. Il commande ensuite une croisière dans les mers arctiques à bord du yacht impérial Reine Hortense et reçoit la croix de commandeur de la Légion d’Honneur nommé à la tête de la division de Terre Neuve il est chargé d’une mission diplomatique à Saint Petersbourg en préparation de la guerre d’Italie nommé commandant de la flottille des canonnières il est ensuite nommé à la tête de la station navale du Levant.

Contre amiral en 1861 chef d’état major au ministère de la marine pendant 4 ans il est nommé à la tête de la division cuirassée de l’océan et nommé grand croix de la Légion d’Honneur en 1866. Il est responsable du réembarquement du corps expéditionnaire du Mexique. Vice amiral en 1868.
Pendant la guerre de 1870, choisi par Napoléon III pour commander la flotte française, il soumet à l'empereur plusieurs projets de débarquements en Prusse, qui n'auront cependant pas le temps d'aboutir.

C'est le siège de Paris qui lui donnera l'occasion de s'illustrer. Après la défaite infligée à Sedan, il obtient que la défense des forts ceinturant la capitale soient confiés à la Marine et commande la division des marins détachés à la défense de Paris, puis le corps d'armée de Saint Denis.

Pendant la guerre de 1870, choisi par Napoléon III pour commander la flotte française, il soumet à l'empereur plusieurs projets de débarquements en Prusse, qui n'auront cependant pas le temps d'aboutir.

C'est le siège de Paris qui lui donnera l'occasion de s'illustrer. Après la défaite infligée à Sedan, il obtient que la défense des forts ceinturant la capitale soient confiés à la Marine et commande la division des marins détachés à la défense de Paris, puis le corps d'armée de Saint Denis.


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Evreux
Charles DENET
(1853-19393)
Peintre
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Charles DENET est né en 1853 à Évreux où son père, originaire de Septeuil dans l'actuel département des Yvelines, est boulanger. Sa mère, Clémence Valois, est originaire du Neubourg. Charles DENET fait ses études au Lycée Impérial d'Évreux. Il découvre la peinture et s'inscrit à l'école des Beaux-Arts de Paris.

Il expose pour la première fois en 1877 au Salon des Artistes Français où il présentera régulièrement ses œuvres dans des domaines variés : peintures religieuses et historiques puis surtout de nombreux portraits et scènes de genre.
Charles DENET devient sociétaire des Artistes Français en 1887, il obtient des médailles d'or et plusieurs mentions honorables et finit par être élevé au rang d'officier de l'ordre des Palmes académiques.

Durant toute sa carrière il continue de peindre à Évreux où il réalise notamment le plafond de la Salle des mariages de l'Hôtel de ville où il représente le premier mariage républicain célébré à Évreux pendant la Révolution, sa femme lui servant de modèle pour la mariée.

Il met souvent en scène les hommes et les femmes au travail : paysans, lavandières...





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Evreux
Louis Auguste DESMARRES
(1810-1882)
Ophtalmologue
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Louis Auguste DESMARRES est né en 1810 à Évreux. Il fait des études de médecine, est reçu docteur de la Faculté de médecine de Paris en 1839, et devient ophtalmologue. Il pratique la médecine dans les hôpitaux de Paris.

Louis Auguste DESMARRES travaille comme assistant de Frédéric Jules SICHEL et de l’ophtalmologue suisse Johann Friedrich HORNER avant de fonder sa propre clinique d’ophtalmologie, rue de la Monnaie à Paris et de devenir un des plus grands chirurgiens d’ophtalmologie du XIXe siècle.

Il est précurseur dans l’utilisation de l’ophtalmoscope, un appareil optique qui permet d’examiner le fond de l’œil.

Louis Auguste DESMARRES décède à Neuilly en 1882.








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Evreux
Henri HERISSEY
(1873-1959)
Chimiste, pharmacien
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Henri Eugène HÉRISSEY, fils unique d’Hippolyte marchand épicier, est né à Évreux en 1873. Remarqué pour son intelligence et son désir d’apprendre, il obtient son baccalauréat ès lettres en 1890. Désireux de ne pas entraîner des frais d’études trop élevés à sa mère, il se décide pour la pharmacie et s’inscrit pour son stage de trois ans au Neubourg chez Aristide Émery.

Agrégé de la faculté de pharmacie de Paris, professeur honoraire, pharmacien des hôpitaux de Paris, Henri HÉRISSEY est pharmacien chef à l’hôpital Broussais puis à l’hôpital Necker.

En 1919 il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur, en 1929, Officier de la Légion d’Honneur en qualité de pharmacien Lieutenant-Colonel, et Commandeur de la Légion d’Honneur en 1953 en qualité de membre de l’Académie de Médecine à Paris.

En 1930, Henri HÉRISSEY devient titulaire de la chaire de chimie biologique. Il conservera le poste jusqu’à sa retraite en 1943 mais n’interrompt pas pour autant son activité scientifique.

Son état de santé le contraint à se retirer à Évreux en 1957. Il y décède en janvier 1959.

Henri HÉRISSEY est - entre autres - membre de l’Académie Nationale de Pharmacie, membre honoraire de la Royal Pharmaceutical Society of Great Britain (1923), président de la Société Mycologique de France, président de la la Société de Pharmacie de Paris (1925), président de la Société de Chimie Biologique (1929), membre honoraire de l'Académie Royale de Belgique (1930), docteur honoris causa de la faculté de médecine de l'Université de Bruxelles (1930).

L'œuvre scientifique d'Henri HÉRISSEY riche de plus de 150 publications concernant la chimie, l’enzymologie, la conservation des médicaments etc. a été publiée notamment dans le Journal de Pharmacie et de Chimie, dans les Annales de Chimie et de Physique.














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Evreux
Paul Arnaud HERISSEY
(1939-2000)
Imprimeur
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L'histoire commune entre la famille HÉRISSEY et l’imprimerie commence avec Auguste Antoine HÉRISSEY, directeur à Évreux du journal La Normandie, qu’il fait imprimer chez Ancelle rue du Meilet, imprimerie créée en 1790. À la suite d’un différend avec l’imprimeur, Auguste Antoine HÉRISSEY rachète l’imprimerie en 1843.

Son fils Louis Charles HÉRISSEY prend la succession. Il se spécialise dans les livres d’art et imprime les grands auteurs de l’époque, dont les Normands Maupassant et Flaubert. En 1904, Paul HÉRISSEY déplace l’imprimerie à la campagne. C’est alors une grosse entreprise qui emploie 900 personnes et obtient de nombreuses médailles lors des expositions universelles : Paris (1867, 1889 et 1900), Anvers (1893), Bruxelles (1897 et 1910), Turin (1911), Gand (1913). À la mort de Paul HÉRISSEY, son épouse puis son fils, Jean HÉRISSEY, prennent le relais.
En 1923, le président de la République Alexandre Millerand rend visite à l’imprimerie Hérissey au cours d’un déplacement à Évreux.

En 1940, un bombardement détruit l’imprimerie. Après la guerre, la société HÉRISSEY se spécialise dans l’édition grand public. En 1965 Paul Arnaud HÉRISSEY prend les commandes du groupe qui - dans les années 1990 - fabrique 200 000 ouvrages par jour et emploie 1200 personnes faisant de l’Eure le premier département français producteur de livres.

En 1999 la société passe aux mains du groupe Chevrillon Philippe Industrie (CPI) puis de Qualibris en 2005. L’entreprise, leader européen de l’impression de mangas, est néanmoins contrainte de fermer ses portes en 2014.

Parmi les derniers ouvrages imprimés par HÉRISSEY figurent ceux de l’éditeur Charles HÉRISSEY (frère de Paul Arnaud).


















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Evreux
Ernest MAUPAIN
(1869-1944)
Acteur du cinéma muet
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Comment Ernest MAUPAIN arriva-t-il au cinéma ?

Un de ses neveux - Léon Louis Richard -
fut concierge de Lucien Guitry à Paris
dans les années 1900. C'est peut être une explication.

Il a commencé sa carrière en 1911 dans le cinéma muet

Ernest MAUPAIN a tourné plus de 70 films, toujours cantonné dans les seconds rôles.

L’arrivée du parlant en 1929 a signé la fin de sa carrière comme nombre d’acteurs du muet, lorsqu’on découvre notamment leur diction approximative ou leur timbre de voix inapproprié ou inattendu.

Ernest MAUPAIN a tourné avec les plus grands acteurs de l'époque :

Max Linder en 1917 dans "Max comes accross"
Pierre Fresnay en 1922 dans "Les Mystères de Paris" de Charles Burguet
Charles Dullin en 1927 dans"Le miracle des loups" de Raymond Bernard

Ernest MAUPAIN se manifesta dans les années 1930 lors d'un passage de la troupe de la Comédie Française au théâtre d'Évreux avec "La Robe rouge", pièce d'Eugène Brieux créée en 1900.

Il décède en 1944 à son domicile de Neuilly Plaisance.


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Evreux
André Augustin MORIN
(1793-1876)
Général, homme politique
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André Augustin MORIN est né à Évreux en 1793

Il se destine à une carrière militaire.

En 1812, sous le Premier Empire, alors âgé de 19 ans, il sort sous-lieutenant de Saint Cyr.
L'année suivante, il est capitaine. Son ascension se poursuit sous les différents régimes qui vont se succéder :
- 1815-1830 : Restauration de la Monarchie (Louis XVIII et Charles X, frères cadets de Louis XVI).
- 1830-1848 : Monarchie de Juillet (Louis-Philippe 1er).

En 1818, il intègre le Corps d'État-Major, puis en 1831 le Corps d'État-Major de l'Armée du Nord.

André Augustin MORIN et le siège d'Anvers

Le roi Guillaume 1er des Pays-Bas vivait la sécession belge de 1830 comme un échec personnel et prend la décision d'envahir la Belgique en 1831.

La France soutient la Belgique dans ce conflit : l’Armée du Nord française commandée par le Maréchal Gérard passe la frontière et contraint les Pays-Bas à évacuer la Belgique à l'exception de la
citadelle d'Anvers. Une deuxième intervention française en 1832 fait le siège de la ville. André Augustin MORIN participe au siège en tant que Chef d'escadron de l'État-Major. Ceci lui vaudra d'être décoré de l'Ordre de Léopold de Belgique

À la suite d'une carrière militaire exemplaire - qu'il termine en tant que Général de division - André Augustin MORIN s'engage dans la vie politique.
À partir de 1852, il siège au Conseil Général du département de l'Eure puis, par décret de l'Empereur Napoléon III, il est nommé maire de Saint André (de 1858 à 1867). La politique sanitaire du Général MORIN a œuvré pour le bien-être de la population.
Il va devoir relever un défi majeur : résoudre le problème de l'accès à l'eau potable. Il y arrivera, non sans mal, non sans heurts :
- Agrandissement de l'unique réservoir
- Édification de trois fontaines
- Agrandissement de la place du marché, qui fut ainsi remodelée (actuelle place Gambetta)





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Evreux
Roger ROCHARD
(1913-1993)
Athlète
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Roger ROCHARD est un athlète français, spécialiste des courses de fond.

Il participe aux Jeux olympiques de 1932 à Los Angeles, mais est contraint à l’abandon en finale du 5000 m.

Aux Jeux olympiques de 1936 à Berlin, Roger ROCHARD est éliminé dès les séries du 5000 m.

En 1934, Roger ROCHARD devient le premier Français à remporter un titre de champion d’Europe d’athlétisme en s’adjugeant la médaille d’or du 5000 m à Turin en Italie, devançant sur le podium le Polonais Janusz Kusociński et le Finlandais IImari Salminen et égalant le record de France du 5000 m de
Jean Bouin en 14 min 36 s.

Roger ROCHARD remporte quatre titres de champion de France du 5000 m en 1931, 1932,
1934 et 1935.

Il gagne aussi le cross de l’Intran en 1933.

Il compte 19 sélections en équipe de France A de 1931 à 1938.

Le stade municipal d'Évreux porte le nom de Roger Rochard.

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Evreux
Louis Marie TURREAU
(1756-1816)
Général de la Révolution et de l'Empire
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Louis Marie TURREAU nait en 1756 à Évreux et décède en 1816 à Conches en Ouche.

Louis Marie TURREAU est un fervent révolutionnaire dès 1789.

Les TURREAU profitent de certains privilèges comme beaucoup de bourgeois de l’époque.

Louis Marie TURREAU se fait élire maire d’Aviron de 1789 à 1790 (d’où son surnom de Turreau de Garambouville d'après le lieu-dit du même nom à Aviron).

Il achète au clergé l’Abbaye Saint Pierre et Saint Paul de Châtillon de Conches.

La guerre de Vendée et les Colonnes infernales
Louis Marie TURREAU est surtout connu pour avoir organisé durant la guerre de Vendée en 1793 - avec l’accord du Comité de Salut Public - les colonnes infernales dites Colonnes de TURREAU, qui brulèrent maisons et granges, massacrèrent bêtes et gens en essayant de quadriller le pays de façon systématique faisant plus de 200 000 morts.

Louis Marie TURREAU a établi son plan en fonction de ses connaissances militaires, le calquant sur des méthodes utilisées par l’ancien régime pour mater les rébellions paysannes.

Il n’attachait pas d’importance à l’espèce rebelle, et ne voyait vraisemblablement pas de problème éthique à massacrer toute une population dès lors qu’il était couvert par le Comité de Salut Public.

Louis Marie TURREAU fut aussi gouverneur de Belle Ile en 1794 et ambassadeur aux États-Unis de 1803 à 1811.

Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sur l’Arc de Triomphe à Paris.























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Fleury sur Andelle
Guy GROSSO
(1933-2001)
Acteur, humoriste
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Guy SARRAZIN a adopté son pseudonyme à la fin des années 1950 lorsqu’il forma le duo comique Grosso et Modo avec Michel Modo, alias Michel Goi. Ensemble ou séparément, ils ont joué sur scène à Paris et en régions dans des pièces de Molière, Jean Anouilh, Robert Dhéry, Roger Planchon, Marc Camoletti, Bertold Brecht, etc.

Au cinéma, Guy GROSSO est surtout connu pour ses nombreux films avec Louis de Funès, en particulier dans Le Gendarme de Saint Tropez réalisé par Jean Girault en 1964.

Devant le succès du film, Jean Girault tourna cinq suites du Gendarme jusqu’en 1982 avec Le Gendarme et les Gendarmettes, dernier de la série.

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Garennes sur Eure
Louis François DELASIAUVE
(1804-1893)
Médecin aliéniste
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Louis François DELASIAUVE, fils de modestes commerçants d'Ivry la Bataille, est né à Garennes. Il étudie la médecine à Paris et est reçu docteur en 1830. Il exerce 8 ans à Ivry la Bataille, comme médecin de famille, puis entre à l'Hôpital Bicêtre comme médecin adjoint en 1843 dans le service de François Leuret. À la mort de celui ci, il prend la direction de la section des épileptiques et enfants arriérés. Il est en 1865 à la Salpêtrière où il aura la charge de la section des épileptiques et idiotes adultes.

Dès 1843, dans son livre l'Organisation Médicale en France il réclame la création d'hôpitaux dans les petites villes et les campagnes.
Louis DELASIAUVE est un des fondateurs de la Société Médico Pyschologique et de la Société d'Anthropologie en 1859. Il est un des promoteurs de l'éducation des enfants arriérés avec Hypollite Vallée, à Bicêtre et son compatriote et élève Désiré Magloire Bourneville, qui reprendra ses travaux. Il a été un défenseur de l'éducation pour les handicapés mentaux et est surtout connu pour sa recherche sur l'épilepsie.
Son nom a été attaché à la description de la confusion mentale qu'il est l'un des premiers à avoir décrite et étudiée.
Il collabore à la Gazette Hebdomadaire de 1854 à 1860 année où il fonde le Journal de Médecine mentale.
Les idées républicaines de Louis DELASIAUVE en font un opposant déterminé à l'Empire. À côté de ses écrits politiques, il s'engage pour l'enseignement laïc public et l'amélioration des études de médecine.

En 1879 il prend sa retraite et est nommé médecin honoraire des hôpitaux de Paris.


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Gisors
Marie-Pierre-Isidore THOMAS de BLANMONT
(1770-1846)
Général, baron d'Empire
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Général, baron d'Empire est une des gloires de la capitale du Vexin Normand. Né à Gisors, il y décédera âgé de 76 ans, rue du fossé aux tanneurs (devenue rue Cappeville), chevalier de Saint-Louis (1814), commandeur de la Légion d'honneur depuis 1811. Une statue lui est érigée sur la place du château de Gisors en 1847 par souscription publique.


Pendant une mise en disponibilité, il épouse en 1795 la fille d'un voisin de ses parents, Marie Françoise Félicité RENAULT, née à Gisors, décédée à Paris en 1811, d'où une fille Victorine Félicité née en 1797, morte du choléra en 1832 à Gisors, épouse en 1822 de François Alexandre COMMECY (1799-1849), fils de notaire.

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Gisors
Albert FORCINAL
(1887-1976)
Homme politique, résistant, déporté
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Albert FORCINAL naît en 1887 à Gisors, dans une famille de commerçants. Lui-même est négociant et industriel en verrerie.

Il entre en politique dès 1908.

Albert FORCINAL est mobilisé en 1914. Il est blessé en septembre 1914 à la bataille de la Marne. Considéré comme mort, son décès est annoncé à sa famille. Il est en fait très gravement blessé, mais il s'en sort.

Volontaire pour le front en 1916, défenseur du Mont sans Nom en Champagne le 15 juillet 1918, il est fait officier de la Légion d'Honneur sur le champ de bataille. Il termine la guerre avec neuf citations.

À partir de 1935, il adhère au groupe parlementaire du parti nouvellement formé : l'Union Socialiste Républicaine (USR) dont le chef de file est Aristide Briand. Il est élu secrétaire de la Chambre des députés, où il est un député actif, pacifiste, laïque profondément républicain. Engagé dans la démarche du front populaire, il est réélu en 1936. Albert FORCINAL soutient alors les républicains espagnols et tente en vain d'éviter la reconnaissance par Daladier du gouvernement Franco.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le 10 juillet 1940, Albert FORCINAL ne prend pas part au vote accordant les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

Il s'engage dans la Résistance. Membre du réseau Cohors-Asturies. Arrêté le jour de ses 56 ans, le 11 mai 1943, il est déporté à Buchenwald le 22 janvier 1944. Son épouse est déportée à Ravensbrück.

À la libération des camps, Albert FORCINAL rentre à Gisors en mai 1945. Il participe à la création de la Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance (FNDIR).

En 1947, Albert FORCINAL entre pour 28 jours au gouvernement de Paul Ramadier, comme ministre des anciens combattants.

Albert FORCINAL décède en 1976 dans sa ville de Gisors où une avenue porte son nom.














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Giverny
Germain DELAVIGNE
(1790-1868)
Auteur dramatique
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Germain DELAVIGNE naît en 1790 dans une famille de géographes-arpenteurs royaux : ascendants, oncles, cousins, nombreux sont titulaires de cette fonction. Son oeuvre se compose de vaudevilles, de comédies et de livrets d'opéra : "La muette de Portici" (1828), "Robert le Diable" (1831), "Charles VI", "d'Halévy" (1843, avec son frère Casimir), "La nonne sanglante" (1854, avec Scribe).


Son frère Casimir DELAVIGNE, né en 1793 au Havre devient célèbre à 25 ans avec un recueil de poèmes patriotiques, Les Messéniennes. Il est alors, avec Béranger, le poète national vanté par les libéraux. Son théâtre s'ouvre au romantisme: "Les vêpres siciliennes" (1819), "Marino Faliero" (1829), "Louis XI" (1832), "Les enfants d'Edouard" (1833), "Don Juan d'Autriche" (1835), "La fille du Cid" (1840), etc. Ses comédies de moeurs et ses chansons, ne manquent ni de verve ni d'esprit.

Académicien français en 1825.

En 1833, il refuse de se présenter à la députation au siège du maire d'Evreux, décédé, du MEILET. Il répond à ses amis : "...Je ne puis renoncer sans un vif sentiment de regret à une distinction qui m'aurait rendu si justement fier, celle de représenter un des départements les plus éclairés de la France et de remplacer un homme dont la vie politique et privée a laissé tant d'honorables souvenirs...".

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Granchain
Elmire VAUTIER
(1897-1954)
Actrice
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Elmire VAUTIER est née en 1897 à Granchain

Elle vient très jeune à Paris avec le désir de se consacrer au théâtre. Elle est admise au Conservatoire de Paris dans la classe de Truffier. Deux ans plus tard, elle en sort avec un premier accessit.

Tentée par le cinéma, Elmire VAUTIER tourne ses premiers films muets à 22 ans avec Pierre Marodon dans "Les femmes des autres" et "Qui a tué ?" Son premier succès à l'écran est le film "Sa gosse" réalisé par Henri Desfontaines en 1919.

Elle rencontre l'acteur et producteur René Navarre après le tournage des films "Le fils de la nuit" et "La preuve". Ils se marient en 1924. De cette union naît une petite Marie-Madeleine. Ils divorcent en 1936.

Elmire VAUTIER est l'une des actrices les plus populaires des années 1920 et tourne dans de nombreux films : "Le roi de Camargue", "L’homme aux trois masques" "Vidocq", "Ferragus", "Belphégor", "La Tentation" qui sera son dernier film muet.

En 1930, Elmire VAUTIER passe au parlant, jouant dans quelques productions françaises tournées dans les studios parisiens de la Paramount. Son jeu est jugé trop théâtral et de 1931 à 1934 elle reste éloignée des plateaux de tournage et se lance dans la mode.
À son retour au cinéma elle incarne des seconds rôles. Elle tourne avec Sacha Guitry en 1936 dans "Le Roman d’un tricheur". Son dernier film sera "La Duchesse de Langeais" de Jacques de Baroncelli en 1942.

Dans les années 1940 Elmire VAUTIER crée sa compagnie de théâtre : Art et Joie dont le but est de servir l’Art et apporter la Joie, en offrant à son public des œuvres de qualité, des acteurs de talent, des présentations soignées. Son répertoire est puisé dans Molière, Racine, Corneille, Victor Hugo, Musset, Marivaux, etc. Les spectacles présentés par Elmire VAUTIER sont mis en scène par Jacques Eysermann et joués par la troupe de la Compagnie Art et Joie entourée par des acteurs des théâtres nationaux, des vedettes appréciées du public.

En 1943-1944, elle présente plusieurs œuvres, dont "La Papillonne" où joue sa fille Marie-Madeleine Navarre.

En 1944, à Neuilly, elle se remarie avec Jacques Eysermann, sociétaire de la Comédie Française.

Elmire VAUTIER décède en 1954 à Livilliers dans l'actuel Val d'Oise.



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Hacqueville
Marc-Isambard BRUNEL
(1769-1849)
Ingénieur, le tunnel sous la Tamise
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Marc-Isambard BRUNEL est issu de dynasties de laboureurs du Vexin normand. Il est l'un des initiateurs de l'industrie moderne. Il a bordé la plupart des techniques de son temps et résolu les plus difficiles. On lui doit de multiples inventions : Octant - Clavecin - orgue - Méthode pour l'amélioration des cours d'eau et les rendre navigables - Procédé de forage des canons - Machine à filer le coton - Machine à coudre - Machine à battre les cartes - Premier projet de la machine à fabriquer les poulies - Machines à plier le bois, à laminer le bois - Scie mécanique à grand rendement - Mortaiseuse - Machine à faire les chaussures - Machine à vapeur marine à double effet - Machine à tricoter faisant un bas en une seule pièce - Machine à faire des feuilles d'étain - Machine stéréotype - Presses d'imprimerie - Machine à polycopier - Plans de ponts pour Rouen et Saint-Pétersbourg - Pont suspendu pour l'île Bourbon - Machines marines - Amélioration des aubes de navires - Machine à gaz carbonique - Ponts flottants - Système d'amarrage en dents de scie - etc...


Son chef d'oeuvre reste le tunnel sous la Tamise. En récompense il est fait chevalier de l'Empire britannique en 1841 et devient Sir Marc. Son fils Isambard KINGDOM BRUNEL (1806-1857) également ingénieur et chevalier de l'Empire britannique est l'auteur d'immenses avancées dans la locomotion terrestre (chemin de fer) et maritime. Il est notamment le créateur de trois grands navires : le Great Western (1837), le Great Britain (1843), le Great Eastern (1857). Il devient Lord BRUNEL.

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Harcourt
Paul Alexandre CHRETIEN
(1862-1948)
Général, défenseur de Verdun
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Paul Alexandre CHRETIEN naît dans une famille de militaires. Son père Alexandre Chrétien sillonne la France: Landrecies, Lyon, Auxonne, Toulouse, Rennes Saint Omer etc.


C'est lors d'une garnison à Auxonne que Paul Alexandre naît en 1862. Il entre à l'École Militaire de Saint Cyr en 1881. Il est affecté au 1er Régiment des Tirailleurs Algériens puis en 1886 au 4ème Régiment de Tirailleurs Tonkinois. Il est blessé à l'oreille droite d'un coup de feu dans une reconnaissance aux environs du poste de Dindav au Tonkin, blessure qui s'est aggravée par manque de soin durant la guerre de 14-18 et a entraîné une surdité et une paralysie faciale partielle. Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur à cette occasion.Il alterne service à l'État Major et service à la Troupe. Il se retrouve à la tête du 39ème régiment d'Infanterie de Rouen en 1912. En 1914 lors d'un combat à Escardes (Marne) il est atteint par une balle au genou droit. Il enfonce la défense allemande en Champagne et est fait Commandeur de la Légion d'Honneur en 1915. A l'Armistice il est nommé Commandant des Troupes alliées en Bulgarie. Général de division en 1915, il est mis en disponibilité en 1919 et placé sur sa demande dans la section de réserve en 1921.

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Livet en Ouche
Louis René de GALLERY
(1777-1843)
Le dernier des chouans
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Louis René de GALLERY naît au manoir familial de Livet (aujourd'hui commune des Jonquerets-de-Livet). Son père, gentilhomme-verrier en forêt d'Andaine, est le chef de la branche des seigneurs de Limmerville et de l'Air du Bois. La famille de GALLERY, anoblie pour faits de guerre en 1656, a pour premier auteur Marin GALLERY, sieur de La Tremblais-en-Lucé, cité en 1551. Par sa mère, il descend des seigneurs de Saint-Quentin-des-Isles, qu'une tradition familiale fait venir d'Irlande. En 1795, il répond à l'appel du comte Louis de FROTTÉ qui l'incorpore aux chevaliers de la Couronne sous le nom de chevalier de l'Air du Bois, titre réservé au cadet de sa branche. En 1796, il est blessé à Tinchebray, et FROTTÉ le prend comme officier d'ordonnance. En 1799, lors de la seconde insurrection normande, GALLERY commande la 3ème division. En 1800, après l'exécution de FROTTÉ à Verneuil, il est arrêté puis libéré comme grand blessé.De 1802 à 1805, il se livre à quelques règlements de comptes en Pays d'Andaine puis est de nouveau arrêté. En 1817, Louis XVIII lui donne une épée d'honneur et ratifie son titre de chevalier de St-Louis. Avec Louis-Philippe, GALLERY le légitimiste perd sa pension. Il vit désormais dans une cabane, chassant dans les forêts de l'Etat et réparant à l'occasion les instruments aratoires. De nouveau arrêté, il finit sa vie au château de Trois Monts, chez son cousin Alexandre GALLERY du BOSCHET, ancien officier de hussards sous l'Empire. Surnommé par les siens l'oncle chevalier, il meurt en 1843 sans descendance. Son souvenir s'est perpétué dans la famille d'ARGENCE par le mariage en 1831 d'une de ses nièces, Zoé de GALLERY de L'AIR DU BOIS avec le marquis Pierre Jules d'ARGENCE, fils d'un capitaine de frégate voisin et ami de l'amiral de GRANCHAIN.

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Louviers
Jean-Baptiste DECRÉTOT
(1743-1817)
Député aux Etats Généraux de 1789
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Jean Baptiste DECRÉTOT appartient à une vieille famille d'avocats et de médecins reconvertis au XVIIIe siècle dans l'industrie drapière. Il est député aux Etats Généraux de 1789 pour le bailliage de Pont-de-l'Arche dont fait alors partie la ville de Louviers. A cette occasion, il publie une brochure courageuse: "Opinions sur la proposition de faire deux milliards d'assignats forcés". Il reste sans postérité reconnue, mais, à la faveur de la Révolution et de l'Empire ses frères et soeurs et leurs descendants parviennent à une certaine notoriété nationale, dans la haute bourgeoisie et la noblesse.

Parmi les descendants ou apparentés : MOLLIEN (ministre du Trésor public et comte d'Empire), Jean Baptiste Nicolas LEMASSIF d'OYNEL (écuyer), Antoine LE FAUCHEUX des AUNOIS (membre du corps législatif, préfet et baron héréditaire), Joseph Michel DUTENS (historien de Louviers, membre de l'Académie des Sciences morales et politiques), Michel PIÉTON-PRÉMALÉ (fabricant de draps à Louviers) et son fils Jean Baptiste Louis (aide de camp du prince MURAT), Paul DIBON (historien de Louviers), Joseph L'HOPITAL (écrivain, maire d'Angerville-la-Campagne), Roger JOURDAIN (artiste peintre) et son frère Edmond (officier d'ordonnance de NAPOLÉON III), Auguste Félix de FONTENAY (fils du maire de Rouen, et lui-même maire de Louviers), Pierre Louis comte ROEDERER (sénateur, pair de France, comte d'Empire)...A Louviers, une chaussée et un établissement scolaire perpétuent le nom de Jean Baptiste DECRÉTOT.
Les collatéraux sont représentés par les rues DIBON, DUTENS, de FONTENAY, LEMASSIF.

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Louviers
Maurice DURUFLÉ
(1902-1986)
Organiste, compositeur
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Maurice DURUFLÉ fait ses études musicales au Conservatoire de Paris, où il remporte cinq premiers prix, de 1922 à 1928 (orgue, harmonie, accompagnement au piano, fugue, composition).

Il obtient le Grand Prix d'Exécution et Improvisation des Amis de l'Orgue (1929), et le Grand Prix de Composition de la même association (1930). Après avoir été suppléant de ses maîtres Charles TOURNEMIRE à Sainte-Clotilde et Louis VIERNE à Notre-Dame, il devient organiste titulaire du grand orgue de St Etienne du Mont (1930). Suppléant de Marcel DUPRÉ à la classe d'orgue du Conservatoire de Paris (1943), il y est nommé professeur d'harmonie (1944). Titulaire du Grand Prix musical de la Seine (1956). Il donne de très nombreux récitals à Paris, en province, à l'étranger. Son oeuvre d'orgue comporte notamment un tryptique sur le Veni Creator, Suite, Prélude et Fugue sur le nom de Jehan Alain. On lui doit aussi trois danses pour l'orchestre, et un Requiem qui sera joué à la cathédrale Notre-Dame de Paris pour les obsèques du président de la République François MITTERRAND.

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Louviers
Anatole CARESME
(1815-1876)
Prêtre, historien
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C’est au sein d’une famille de fabricants de draps qu'Anatole Eustache CARESME vit le jour à Louviers. Élevé par sa tante, le jeune Anatole est de faible constitution. La famille crut bon de lui faire apprendre le métier de perruquier. Mais, là n’est pas sa destinée. Sa piété, ses penchants pour les études le firent remarquer par des personnes éclairées.
C’est ainsi qu’à 15 ans M. Thorel aumônier des Ursulines de Pont Audemer le prit avec lui et lui fit commencer des études. En 1833, à l'âge de 18 ans il entra au séminaire d’Évreux. À 31 ans il fût nommé curé de Thierville, puis fût promu à la cure de Saint Germain de Pont Audemer. Sa santé fragile lui fit demander un poste moins important. En 1863 il arriva à Saint Thurien près de Quillebeuf puis reviendra vers son pays natal où il exercera son ministère à Pinterville jusqu’à sa mort en 1876. Il fût nommé chanoine honoraire d’Évreux. L’abbé CARESME fût inhumé au cimetière de Pinterville au pied de la croix.

Anatole CARESME est le co-auteur avec Louis Etienne Charpillon - juge de paix à Gisors - du dictionnaire historique des communes de l’Eure.
Le premier volume du dictionnaire fut publié en 1868, le second en 1879. Ces deux ouvrages de 1 000 pages chacun ont nécessité 12 années de travail incessant.

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Louviers
Roger JOURDAIN
(1845-1918)
Peintre
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Roger JOURDAIN est né en 1845 à Louviers d'une riche famille de tisserands.

Son grand-père Romain Frédéric Jourdain - manufacturier et fils de marchand drapier - est originaire de Valmont en Pays de Caux. Il a effectué de nombreux voyages commerciaux en Belgique et en Italie et fut négociant à Paris avant de s'établir à Louviers en 1815.
Cette même année il épouse Marie Joséphine Ribouleau fille d'un manufacturier originaire des Andelys installé à Louviers. Romain Frédéric Jourdain développe la petite entreprise de son beau-père qui devient la plus importante de Louviers.

Son fils - Frédéric Joseph Jourdain - lui succède et épouse en 1841 la fille d'Auguste Davillier gérant de la filature de coton de Gisors lui-même fils du banquier et régent de la Banque de France Jean Charles Joachim Davillier.

Roger JOURDAIN entre à l'école des Beaux-Arts de Paris où il est l'élève d'Alexandre Cabanel. Entre 1860 et 1870, il suit un enseignement académique mais voyage également en Espagne où il copie le peintre Vélasquez, et devient admirateur de Manet, qui fait alors scandale. Roger JOURDAIN révèle tout son talent dans la peinture de genre, décrivant plus particulièrement les moments d’intimité et de loisirs de la bourgeoisie de son époque: déjeuners d’enfants, parties de canotage sur la Seine, promenades sur les côtes normandes...

Son épouse, Henriette Marie Dubois de Moulignon (1862-1928), devient le modèle des peintres John Singer Sargent, Giovanni Boldini et Albert Besnard.

Roger JOURDAIN est maire de Rueil-Malmaison de 1900 à 1906. Il s’éteint à Paris en 1918. Il cède un certain nombre de toiles et d'études de paysages au musée de Louviers qui lui a consacré une exposition en 2005.

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Louviers
les LE CAMUS
Drapiers, fondeurs
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La manufacture royale de draps fins de Louviers édifiée en 1693 est concédée par Colbert à François LE CAMUS. Cette manufacture, située rue de l'Île, a été une école où se sont formés de nouveaux fabricants lovériens comme Jean Baptiste DECRÉTOT et Nicolas PETOU.

Antoine Brice LE CAMUS prend la suite de son oncle à la mort de celui-ci en 1743. Il l'exploite jusqu'à son décès en 1756.

Guillaume Charles LE CAMUS administrateur de l'Hôtel-Dieu et échevin de Louviers reçoit alors la manufacture de draps.

En 1792 Michel Louis LE CAMUS de LIMARE lui succède jusqu'à la vente en 1820 à PETOU. Avec d'autres manufacturiers lovériens et les Anglais Wood & Hill il avait fondé en 1784 une des premières filatures mécaniques de France. Mue par une roue hydraulique elle était située au moulin de la Salle du Bois, faubourg Saint Germain de Louviers. En 1804 la "Mécanique" fera travailler jour et nuit deux équipes de 475 personnes.

En 1782 le même Michel Louis LE CAMUS de LIMARE avait déjà créé les fonderies de cuivre de Romilly au lieu-dit Perpignan sur l'Andelle où il avait fait l'acquisition de moulins à foulons.
L'usine utilise la force hydraulique de l'Andelle, ses fours sont chauffés avec de la houille importée d'Angleterre, le minerai de cuivre provient principalement de Suède. Elle emploie 250 personnes dès 1789. Les ateliers produisent surtout des feuilles de cuivre pour le doublage de navires. Ce doublage, inventé dans les années 1770, a pour but de protéger la coque des incrustations d'algues, de vers et de coquillages. Jusqu'alors seuls les Anglais savaient laminer le cuivre, la France en était restée au martelage.

Avec la Révolution et le blocus continental de 1806, la houille d'Angleterre est remplacée par le charbon venant de Saint Étienne et le cuivre d'importation par la refonte de cuivre de récupération (notamment les cloches des églises, dont la célèbre Georges d'Amboise de la cathédrale de Rouen).
L'entreprise de Romilly se développe, plusieurs usines satellites sont créées le long de la rivière. Les fonderies produisent également le laiton nécessaire à l'industrie épinglière du Pays d'Ouche.

L'apparition au cours du XIXe siècle d'autres établissements produisant laiton et cuivre dans l'Eure et l'Orne ainsi qu'à Imphy dans la Nièvre prive Romilly de débouchés. Le traité de commerce franco-anglais signé en 1860 porte un coup fatal aux fonderies de Romilly incapables de résister à la concurrence anglaise.

En 1896 la fonderie s'éteint pour toujours et devient une verrerie.

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Louviers
Lucien MOREL
(1898-1966)
Résistant
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Lucien MOREL voit le jour en 1898 à Louviers et devient sourd à l’âge de 12 ans.

Il entre dans l’Institut National de Jeunes Sourds (INJS) Saint Jacques à Paris en 1911 et y reste jusqu’en 1918.
En 1933, Lucien MOREL est élu secrétaire de la Fédération des Sociétés françaises des sourds-muets.
En 1937, il est l'un des fondateurs de l’Amicale des anciens élèves de Saint Jacques. Il en devient président de 1946 à 1950.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Lucien MOREL établit des faux certificats de surdité pour les entendants et sauve des sourds du Service du Travail Obligatoire (STO) en Allemagne. Il participe à la lutte clandestine à Paris.

C'est un sourd jaloux qui dénonce les fraudes de Lucien MOREL aux Allemands. Il est arrêté mais relâché faute de preuves.

En 1957 Lucien MOREL est élu président de la Fédération Nationale des Sourds et des sourds-muets de France (FNSF).

Distinctions & récompenses :
- officier d’académie
- chevalier de la Légion d’Honneur
- officier du mérite social








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Louviers
Jacques François Edouard HERVIEUX
(1818-1905)
Médecin pédiatre
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Né en 1818 à Louviers d'un père marchand de bois et d'une mère sans profession, Jacques François Édouard HERVIEUX obtient en 1838 une licence ès lettres à l'Université de Rouen. Il poursuit ensuite ses études à l'Université de Paris, où il décrochera une licence ès sciences en 1841.

Pendant son internat effectué aux hôpitaux de Paris entre 1844 et 1848, il soutient en 1847 sa thèse portant sur l'ictère des nouveau-nés. Comparée à la littérature médicale de l'époque, cette thèse est moderne par le travail de collection de données effectué par son auteur.

Il fut président de l'Académie Nationale de Médecine pour l'année 1896.

Après de longues années de service dans les hôpitaux parisiens, il s'éteint en 1905 à son domicile parisien de l'avenue des Champs Élysées à l'âge de 86 ans. Son inhumation eut lieu au cimetière de Montmartre.






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Lyons la Forêt
Isaac de BENSERADE
(1612-1691)
Ecrivain, poète
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Isaac de BENSERADE - on prononce "binsrade"- est né en 1612 à Lyons la Forêt où sa maison natale est toujours visible.

Son père disparait alors qu'il avait 2 ans. Isaac de BENSERADE tire une partie de ses revenus de la charge de maître des Eaux et Forêts de Lyons héritée de son père. Ce dernier, d’origine protestante, s’était converti au catholicisme.

Sans fortune, il met ses origines au service de son ambition. Il se targuait d'un ancêtre chambellan d'un roi de France et surtout sa mère s'appelait Laporte comme la mère de Richelieu. Cette supposition produite avec audace lui vaut un don de 1 000 livres par an. Il est à l'aise dans le monde et est accepté dans la bonne société.
Isaac de BENSERADE plait par sa beauté, mais surtout par son esprit. Protégé de Richelieu puis de Mazarin, pensionné par la reine, il fait aussi la conquête de Louis XIV. Il est la coqueluche de la cour, compose des ballets pour les fêtes de Versailles comme Molière. Il se constitue 12 000 livres de revenus et roule en carrosse.

Il est considéré comme l'un des plus brillants poètes et librettistes par ses contemporains, auteur de poésies, comédies, tragédies, fables... Il est élu au fauteuil 7 de l'Académie Française en 1674 et fut un académicien assidu.

Isaac de BENSERADE meurt en 1691 à Gentilly.

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Montaure
Robert DELANDRE
(1879-1961)
Sculpteur
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Robert DELANDRE est né à Elbeuf dans une famille d'industriels originaire de la région de Montaure.

Il entre à l'école des Beaux Arts de Paris où il est l'élève d'Alexandre Falguière et Denys Puech.

Après la Première Guerre mondiale il réalise de nombreux monuments aux morts dans toute la France comme à Fère Champenoise, ou Rebais) mais particulièrement en Normandie : Barentin, Pont de l'Arche, Oissel, Équemauville), la Saussaye, Saint Aubin lès Elbeuf etc.
Dans les années 1930 on lui doit aussi des œuvres sur le thème de l'aviation :
Monuments Latham à Caudebec en Caux, Costes & Bellonte à Saint Valery en Caux.
Durant ses dernières années il réalise des œuvres figurant des personnalités normandes:
- monument au résistant Césaire Levillain à
Grand Quevilly
- statue de Charles Frémine à Bricquebec
- buste de Jean Revel à Rouen
- médaille sur André Maurois, elbeuvien comme lui

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Montfort sur Risle
Albert LEBOURG
(1849-1928)
Peintre de l'école normande
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A 17 ans, Albert LEBOURG entre en apprentissage chez un architecte et professeur de dessin linéaire à l'école municipale de Rouen: "En entrant chez Drouin, dira-t-il plus tard, je mettais le pied du coup dans un milieu artistique et cela eut certainement une grande influence sur moi".

En 1872, LEPERLIER, président de la Société des Beaux-Arts d'Alger lui procure un poste de professeur. Après cinq ou six ans, il plante son chevalet un peu partout en France : grands moulins de Flandres, Auvergne d'où il rapporte la célèbre Neige présentée au Salon de 1889, Paris, l'estuaire et ses navires géants, bords de Seine aux Andelys, La Bouille, Rouen et ses clochers, Risle maritime à Pont-Audemer, Evreux, Hondouville où un demi-frère est commerçant et maire.En 1878 il rencontre MONET, SISLEY et PISSARO, ses compagnons de lutte que la critique surnomme par dérision "Les Impressionnistes". Par une intuition rapide et sûre, il détermine l'harmonie dominante, le ton spécial de l'objet, du lieu et de l'heure qui va former l'atmosphère propre du motif à rendre. Ensuite, il coordonne toutes les autres mini-harmonies pour obtenir l'unité d'ensemble, et, par un délicat coup de pinceau de martre, il sait relier les tons et les ombres, comme un pastel. . Il avait épousé en 1873 à Rouen Marie GUILLOUX, qui décède en 1894, fille d'un sculpteur ornemaniste et soeur des statuaires Alphonse et Albert. Il épousera ensuite en 1921 sa belle-soeur, Alice GUILLOUX, veuve LAMBIN. C'est alors que la paralysie le frappe. Elle assombrira ses dernières années. Officier de la Légion d'Honneur.

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Montfort sur Risle
René SAUTIN
(1881-1968)
Peintre
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René SAUTIN est né en 1881 à Montfort sur Risle, ville qui a aussi vu naître le peintre Albert Lebourg.

Il entre à l’École des Beaux-Arts de Rouen dans l’atelier du peintre Philippe Zacharie puis gagne Paris où il passe un an dans l’atelier Ferrier et expose au Salon des Indépendants.

En 1911, René SAUTIN s'installe aux Andelys qu’il peindra tout au long de sa vie : la Seine, le Château Gaillard, les quais du Petit Andely. Aux Andelys il fait connaissance des peintres Manzana-Pissarro, Signac, Luce et Vlaminck avec lesquels il entretient des liens étroits.

Au lendemain des bombardements effectués par les Allemands le 8 juin 1940, la ville des Andelys est détruite à 70%. René SAUTIN nous a conservé un témoignage de la vision apocalyptique de la ville dans une série d’aquarelles.

Il perd peu à peu la vue sur la fin de sa vie, ce qu’il compense par l’utilisation de couleurs de plus en plus vives et un trait renforcé.

René SAUTIN décède dans la misère à l'hôpital Saint Jacques des Andelys en 1968.


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Montigny sur Avre
François de LAVAL
(1623-1708)
Premier évêque de Québec
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Quatrième d'une famille de neuf enfants, donc normalement destiné à l'Église, fils de Michelle de PÉRICARD, cousine de l'évêque d'Evreux, et de Hugues seigneur du lieu, François DE LAVAL naît à Montigny en 1623. Humanités au collège de La Flèche, Théologie et Licence de Droit canon à Paris. Il est ordonné prêtre en 1647 et nommé l'année suivante Archidiacre d'Evreux, "les yeux de l'évêque" selon la définition du Concile de Trente, et le restera cinq ans. En 1653, il est pressenti pour un évêché en Extrême-Orient, mais se heurte à l'opposition formelle du Portugal. Il se retire alors à l'Ermitage de Caen chez Jean de Bernières. C'est là qu'il apprendra en 1658 sa nomination comme Vicaire apostolique de la Nouvelle France. Sacré évêque le 8 décembre 1658 à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, il s'empresse d'embarquer avec trois ecclésiastiques de Caen par le premier navire en partance à La Rochelle le jour de Pâques 1659.Ses premiers actes seront pour protéger les indigènes victimes de marchands peu scrupuleux qui les enivrent pour accaparer à vil prix les peaux de castors : il s'empresse d'interdire toute traite de boissons alcoolisées. Et ce sera un des grands axes de son épiscopat. Il fonde le Séminaire de Québec A l'époque, tous les diocèses de France n'avaient pas leur séminaire, comme enjoint par le Concile de Trente. Et Evreux n'aura le sien qu'en 1668. En 1688, lorsqu'il se retire, il a commencé l'édification de l'Église canadienne: de 5, le nombre des paroisses est passé à 35. Les prêtres, qui étaient 22, sont maintenant 102 (dont 13 Canadiens) et les religieuses, de 32 sont 97 (dont 50 Canadiennes). "Mgr notre prélat est très zélé et inflexible. Zélé pour faire observer tout ce qu'il croit devoir augmenter la gloire de Dieu, et inflexible pour ne point céder en ce qui est contraire... Il est infatigable au travail, c'est bien l'homme du monde le plus austère et le plus détaché des biens de ce monde. Il donne tout et vit en pauvre et l'ont peut dire en vérité qu'il a l'esprit de pauvreté".

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Neubourg (le)
Jacques Charles DUPONT de L'EURE
(1767-1855)
Président du gouvernement provisoire en 1848.
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Jacques DUPONT naît sous Louis XV. Il sera avocat, maire du Neubourg à 25 ans, membre du Conseil des Cinq-Cents sous le Directoire, président du Tribunal criminel de l'Eure sous l'Empire, député, vice-président de la Chambre, conseiller puis président de la Cour impériale de Rouen. Il fera partie de toutes les assemblées, sous tous les régimes. Il sera Garde des Sceaux, ministre de la Justice en août 1830. A ce titre, il reçoit le serment de Louis Philippe comme roi des Français.

Le 24 février 1848, il devient président du Gouvernement provisoire de la République. Il exerce ainsi pendant quelques mois les fonctions de premier Président de la République française.DUPONT de L'EURE est issu d'une famille de bourgeois. Ils exercent des métiers liés au commerce de la viande, les troupeaux étant acheminés depuis le Pays d'Auge vers Paris via Le Neubourg. Les plus opulents sont marchands de boeufs, d'autres sont bouchers, commissionnaires, conducteurs, etc. Le grand-père Jean DUPONT (ne 8) et l'un de ses frères épousent des filles du procureur fiscal du Neubourg.

DUPONT de L'EURE lui-même épouse Elisabeth Pauline MORDRET, fille d'un avocat, bailli d'Igoville, procureur du district de Louviers. Le couple aura deux enfants : Pauline DUPONT (1819-1893), sans alliance ni postérité, et Charles DUPONT (1822-1872). Celui-ci sera polytechnicien. Après une carrière militaire dans le Génie, Il se présente plusieurs fois, sans succès, aux élections législatives dans l'Eure sous le Second Empire. Il est enfin élu député en 1871. Mais il meurt, lui aussi sans postérité, victime à Paris d'un accident de la circulation.

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Neubourg (le)
MADONNA
1958
Chanteuse
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Madonna CICCONE naît dans une famille italo-américaine le 16 août 1958 à Bay City, état du Michigan, États-Unis, d'un père ingénieur chez Chrysler et d'une mère d'origine française, Louise Fortin.


Elle fait une carrière internationale dans la chanson, le cinéma, la danse, la mode, les affaires et les scandales. Elle est la chanteuse qui a vendu le plus de disques au monde, plus de 320 millions !


Elle descend de Louis Coulombe né au Neubourg vers 1641 et décédé à L'Île d'Orléans (Québec) en 1720. Elle descend aussi de Jean Barette, né vers 1630 à Beuzeville et mort à Sainte Anne de Beaupré (Québec). Une autre de ses ancêtres de l'Eure, Françoise Jobin qui est aussi celle de Céline Dion. Madonna est cousine au moins 12 fois avec Lynda Lemay, 22 avec Luc Plamondon, et 28 avec Céline Dion !...

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Neubourg (le)
Georges COULOMBE
(1935-2018)
Ténor québécois
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Georges COULOMBE, fils de Napoléon, est né à Notre Dame de la Doré dans la région du Saguenay-Lac Saint Jean au Québec

Dès son jeune âge, la musique le séduit. Héritier d'une voix exceptionnelle il se produit partout dans les églises et sur les scènes de sa région natale. On entend sa voix dans toutes les stations de radio de la région du Saguenay.
À Québec, en 1954, à 19 ans en dernière année de philosophie, il opte résolument pour une carrière lyrique. À partir de 1957, il chante avec les grands orchestres de Philadelphie, Boston, Chicago, Pittsburgh, sous la baguette du chef Wilfrid Pelletier qui voit en lui un avenir très prometteur.

Georges COULOMBE démocratise le chant classique, et s'attire les foudres de l'intelligentsia du Québec.
Il participe par la suite aux grandes productions musicales de Radio-Canada.

À partir de 1967, en plus de sa carrière sur scène, il occupe le poste de directeur musical de trois grandes paroisses de Montréal.











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Pîtres
Luc PLAMONDON
1942
Compositeur
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Luc PLAMONDON naît à St Raymond de Portneuf (Canada) le 2 mars 1942. Sa rencontre avec le compositeur Michel Berger (1947-1992) marque le début de ses réussites dans la comédie musicale rebaptisée opéra-rock. Avec lui, Luc Plamondon écrit "Starmania", créée en 1976, qui révèle, dans le rôle de Johnny Rockfort, l'Alençonnais Daniel Balavoine. Puis, en 1990, "La légende de Jimmy" , mise en scène par Jérôme Savary, avec la chanson-titre interprétée par Diane Tell. Viendra ensuite "Notre-Dame de Paris", sur une musique de Richard Cocciante.

Ces oeuvres vont conquérir la France et l'Amérique. Il écrit aussi de multiples chansons pour de nombreux artistes québécois et européens : Robert Charlebois, Julien Clerc, Nicole Croisille, Diane Dufresne, Françoise Hardy, Johnny Hallyday, Catherine Lara, Diane Tell, Fabienne Thibeault etc. Il écrit aussi pour Céline Dion, elle-même originaire de l'Eure.

Etienne Letellier, l'un de ses ancêtres épouse à Québec en 1661, Geneviève Mézeray, d'une famille de Thury-Harcourt (Calvados). Nous retrouvons une autre aïeule, Françoise Jobin... Parmi les collatéraux partis en Nouvelle-France figurent aussi Jeanne Quelvé mariée à Québec à Jean Baptiste Brassard. Ils seront aussi les aïeux de Céline Dion. Luc Plamondon est 4 fois cousin avec Lynda Lemay, 6 fois avec Céline Dion, 22 avec Madonna.

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Pont Audemer
Guillaume COSTELEY
(1531-1606)
Organiste, musicien à la cour.
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Guillaume COSTELEY naît probablement à Pont Audemer entre 1530 et 1532. Son grand père, Guillaume Costeley, est receveur du domaine de la vicomté et figure parmi les quatre bourgeois de Pont Audemer qui sont choisis pour porter le dais du roi de France Charles VIII lors de son entrée dans cette ville en 1487. Jusqu'en 1547, le roi de France s'appelle François 1er. Les protestants tentent d'exister.. En 1535, le roi fait publier un édit, suite à l'affaire des Placards, pour éradiquer les luthériens. Léonard de Vinci est en France depuis 1515. Gaillon est un centre culturel très important. Le cardinal d'Amboise y fait venir des italiens (sculpture). Clément Marot, Joachim du Bellay, Ronsard, Rabelais, Belleau, de Baïf dominent la littérature. Charles Quint est l'adversaire majeur du pays.Guillaume Costeley met l'oeuvre de Ronsard en musique (notamment ''Mignonne allons voir si la rose''). La musique de l'époque est d'abord vocale. Très peu d'instruments l'accompagnent. Guillaume Costeley arrive à Paris en 1554 sous Henri II il édite des chansons chez les libraires Le Roy et Ballard il a acheté une charge de valet de chambre du roi Charles IX il est aussi organiste du roi jusqu'en 1577. Il s'installe à Évreux rue du Pont de la Planche, dans l'ancienne paroisse Saint Denis, près de l'actuelle rue du Dr Lerat. Il est marié avec Jehenne Blacquetot. Il crée le Puy de Musique à Évreux, sorte de concours de musique et de chants, qui, très vite, aura une renommée internationale. Des musiciens de toute l'Europe, et parmi les plus renommés, sont venus y concourir. Évreux est ainsi devenue, grâce à Guillaume Costeley, la capitale européenne de la musique, au 16e siècle. Il décède à Évreux le 1er février 1606, sans descendant.

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Pont Audemer
Charles Louis HAVAS
(1783-1858)
Créateur d'agence de presse
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Charles Louis HAVAS (1783-1858), traducteur de presse qui a créé en 1825 une société pour revendre à la presse française les informations venues de l'étranger, envoyées par pigeon voyageur et traduites dès leur arrivée à Paris, a été le créateur du concept d'agence de presse.

Il créée en 1835 la première agence d'information mondiale sous le nom "Agence des feuilles politiques, correspondance générale", qui fournira aussi des dépêches de France aux pays étrangers. Paul Julius REUTER avait travaillé pour lui avant de fonder en 1851 sa propre agence, Reuters, à Londres.Charles Louis HAVAS est également un précurseur en matière de publicité, branche créée en 1852. Les deux branches sont séparées en 1940, la branche information devient "Office Français d'Information" , qui prend le nom actuel "Agence France-Presse" après la Libération, par des journalistes membres de la Résistance, avec un nouveau statut en 1957, devenu aujourd'hui un acteur important du multimédia dans le monde entier, couvrant 165 pays.

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Pont Audemer
Alfred CANEL
(1803-1879)
Historien, écrivain, homme politique
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Alfred CANEL est né en 1803 à Pont Audemer où son père est avoué au tribunal.

Sa famille est originaire dès le XVIIe siècle au moins de la paroisse Saint Ouen de Pont Audemer.

Alfred CANEL étudie le droit, devient avocat au barreau dans sa ville natale et fait partie de l’opposition jusqu’à la chute de la monarchie.

Il est nommé gouverneur provisoire en 1848, sous-préfet de Pont Audemer. Élu représentant du peuple à l’assemblée constituante il siège à gauche et se prononce pour le droit au travail, contre l’impôt progressif, pour la diminution de l’impôt sur le sel etc…

Versé dans la connaissance de l’histoire et des antiquités de la Normandie, Alfred CANEL laisse un nom estimé comme historien et archéologue : on a de lui un très grand nombre de mémoires et d’études sur les antiquités de la Normandie.

Il fonde la bibliothèque municipale de Pont Audemer en 1836. Il en est le bibliothécaire jusqu’en 1852. De 1835 à 1837 il dirige des publications de la Revue historique de cinq départements de la Normandie.

Il est aussi Membre de la Société des antiquaires de Normandie, de la Société des sciences naturelles de Rouen et correspondant des académies de Rouen et Cherbourg.

En 1835 Alfred CANEL fonde la Caisse d’épargne de Pont Audemer et en devient administrateur. En 1840 il est nommé inspecteur des monuments historiques de l’Eure.

En 1874 il est à l'origine de la Société horticole de l’arrondissement de Pont Audemer.

Il est nommé chevalier de la Légion d’Honneur en 1876. Alfred CANEL est adjoint puis maire de Pont Audemer.

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Pont Audemer
Laetitia CASTA
1978
Mannequin, actrice
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Si l‘ascendance corse de Laetitia CASTA est bien connue du grand public, ce dernier ignore souvent que son ascendance maternelle se situe en Normandie à Pont Audemer où elle naît en 1978 et en Pays d’Ouche autour de la Barre en Ouche où vient aussi s’établir son arrière-grand-père, Émile Rombaut, cultivateur d’origine flamande.

Laetitia CASTA débute dans le mannequinat à l'âge de quinze ans et est rapidement remarquée par photographes et stylistes. Jean Paul Gaultier est le premier à la faire défiler avant Yves Saint Laurent, Victoria's Secret etc.

En 1999, elle entame une carrière d'actrice avec le film Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi. Elle incarne Brigitte Bardot dans Gainsbourg, vie héroïque de Joann Sfar. À la télévision où elle débute en 2000 dans La Bicyclette bleue d'après le roman de Régine Deforges, elle est Arletty dans Arletty, une passion coupable d'Arnaud Sélignac. Au théâtre, en 2004, elle tient le rôle d'Ondine dans la pièce de Jean Giraudoux.

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Pont Audemer
Pierre LANGLOIS
(1925-1972)
Boxeur
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Pierre LANGLOIS est né en 1925 à Pont
Audemer.

C’est à la fin de la seconde guerre mondiale, que le professeur Frilay du boxing club de Pont Audemer apprend à Pierre LANGLOIS les premiers rudiments de la boxe.

D’un tempérament fonceur, multipliant les entraînements et d’une fougue tenace, ses espoirs sont récompensés, Pierre LANGLOIS est devenu un bel athlète, mesurant 1,75 mètres, le visage d’un vrai boxeur, un physique d’un jeune prodige, d’une sécheresse de punch étonnante, il a des épaules carrées et il exploite au maximum sa détente et ses uppercuts droits.

1946 : champion de Normandie en welters

1947 : premier combat en professionnel

1948 : détenteur du brassard "Rente" catégorie mi-moyen, invaincu sur 14 combats profes- sionnels

1950 : échoue au titre national des poids moyens contre Charles Humez

1952 : champion de France contre Guy Toupe

1953 : départ pour les USA et le Canada

1954 : battu au championnat du monde à San Francisco contre Carl Bobo Olson, au 11e round

1955 : Pierre LANGLOIS met fin à sa carrière de boxeur

1972 : l’homme aux 90 combats, 67 victoires - dont 14 par KO - 18 défaites et 5 nuls s’éteint à son domicile au Havre et est inhumé à Pont Audemer

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Pont Audemer
Robert LEBLANC
(1910-1956)
Résistant, fondateur du Maquis Surcouf
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L’appel, lancé le 18 juin 1940 par le général De Gaulle depuis la BBC à Londres, est un appel à la résistance, pour tous les Français.

Épicier à Saint Étienne l’Allier, Robert LEBLANC crée le maquis Surcouf en 1942. Il y organise des réunions.
Son groupe comptera 300 hommes au moment du débarquement en Normandie et 2000 hommes au plus fort de l’été 1944.

Au printemps 1943, le maquis est reconnu par les autorités de la France libre. En septembre de la même année le maquis s'organise en armée ses hommes multiplient les coups de main et les sabotages, libèrent des patriotes emprisonnés à Pont Audemer, incendient le dépôt d’essence d’une division SS, recueillent des aviateurs anglais, américains et alliés tombés sur leur territoire à Saint Martin Saint Firmin.
En août 1944 c'est la dissolution du maquis.

Robert LEBLANC décède d'un accident de la route à Planquery (Calvados) en 1956.

Le 10 juin 1945 à Coutances devant son régiment, le général De Gaulle remet la Légion d’Honneur à Robert LEBLANC.

Pour son action la France lui décerne la croix de guerre 1939-1945 avec palmes, la croix du combattant volontaire de la Résistance, la croix du combattant volontaire 1939-1945.

Il reçoit aussi la Bronze Star Medal des États-Unis.



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Pont Audemer
Jean Baptiste Charles LUCAS
(1758-1842)
Juge, homme politique américain
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Jean Baptiste Charles LUCAS est né en 1758 à Pont Audemer, paroisse Saint Ouen. Sa famille est originaire du Lieuvin : Épaignes, Heudreville.

Il étudie le droit à Honfleur puis à Paris et termine diplômé de l’université de Caen en 1782. Il pratique le droit jusqu'en 1784, date à laquelle il embarque pour les États-Unis d'Amérique.

En Amérique Jean Baptiste Charles LUCAS s’installe dans le village de Pittsburgh en Pennsylvanie où il se lance dans les activités agricoles.

En 1792 il devient membre de la chambre des représentants des États-Unis pour l’état de Pennsylvanie jusqu’en 1798.

Entretemps, en 1794, il devient juge de la juridiction de Pennsylvanie. Il est élu Républicain lors des 8e et 9e Congrès des États-Unis à Washington jusqu’à sa démission en 1805.

Jean Baptiste Charles LUCAS s’installe à Saint Louis, précédemment en Louisiane française, territoire que le 1er Consul Napoléon Bonaparte vient tout juste de vendre aux États-Unis.

Jean Baptiste Charles LUCAS y exercera la fonction de juge jusqu’en 1820. En 1816, il offre un terrain situé en centre ville pour la construction d’un palais de justice où se trouve aujourd’hui une immense arche : la Gateway Arch.

À sa mort en 1842, il sera inhumé au cimetière arboretum de Bellefontaine à Saint Louis.











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Pont de l'Arche
Eustache Hyacinthe LANGLOIS
(1777-1837)
Graveur, dessinateur, archéologue
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Eustache Hyacinthe LANGLOIS naît à Pont de l'Arche en 1777. Il montre très tôt des dispositions pour le dessin. A 16 ans, pendant la Révolution, il désire fréquenter l'école du peintre révolutionnaire David. Dessinateur et graveur, toute sa vie il se passionne pour les monuments de la région, on lui doit de nombreuses gravures de sites souvent détruits depuis. A partir de 1823, la Commission des Antiquités départementales le charge d'effectuer des relevés de monuments. Il est aussi l'instigateur du Musée Départemental des Antiquités de Rouen qui ouvre en 1831.


A la fin de sa vie, Hyacinthe LANGLOIS est directeur de l'École des Beaux Arts de Rouen.Il est inhumé en 1837 au cimetière monumental de Rouen, il a pour stèle un authentique menhir la "Pierre d'état" déplacé pour l'occasion de la forêt de Petit Couronne orné d'un médaillon par le sculpteur David d'Angers. Le même médaillon figurait sur le monument érigé en 1858 à Pont de l'Arche détruit pendant la dernière guerre

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Quatremare
CARRINGTON
(1895-1971)
Magicien
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Le mage CARRINGTON de son vrai nom Joseph Saturnin BUHOT est né en 1895 à Quatremare non loin de Louviers. Il passe son enfance dans la famille de sa mère Sidonie Letellier à Quatremare et dans les hameaux alentours. Il quitte Quatremare pour s'installer à Elbeuf chez son oncle pharmacien M. Louvet qui lui apprend la préparation des médicaments.
Mais sa passion est le spectacle et particulièrement la magie. Il découvre son nom de scène Carrington dans une revue de magie.

A 25 ans il prend la route pour exercer le métier qui allait devenir le sien en compagnie d'un ami. Il se déplaçait de ville en ville en voiture à cheval. Puis sa renommée grandit, le bouche à oreille se propage, son spectacle de magie s'étoffe de grandes illusions et ses tournées s'organisent au niveau national.

Pendant près de 30 ans il sillonne les routes de France. Ses partenaires furent également ses épouses Maud Farer, Manola, puis Line Saban plus connu sous le nom de Manita, qui fut une voyante et une conseillère morale très connue sur Louviers, elle nous a quitté en 2016. Il fait en sa compagnie les plus grandes scènes parisiennes l'Olympia, le Cirque Médrano, le Cirque d'Hiver Bouglione, Mayol.




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Romilly sur Andelle
Laurent RUQUIER
1963
Animateur, producteur
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Dans le territoire de l’actuel département de l’Eure, les ancêtres de Laurent RUQUIER vivaient dans la vallée de l’Andelle où ils travaillent comme ouvriers de filature.

Les études de Laurent RUQUIER - DEUG administration économique et sociale et DUT gestion des entreprises et des administrations - ne semblaient pas l’orienter vers l’humour. Pourtant, il rejoint très vite les radios locales au Havre puis à Rouen. Il travaille aussi dans l’ombre à Europe 1 et se produit au Caveau de la République à Paris.

Laurent RUQUIER fait son entrée à la télévision en 1989 dans La Classe sur FR3, puis dans Ainsi font font font sur Antenne 2 avec Jacques Martin.

L’année 1990 marque son entrée à France Inter et le début d’émissions célèbres : Le Vrai-Faux Journal, Ferme la fenêtre pour les moustiques, Rien à cirer… avant de rejoindre Europe 1 en 1999 pour On va s’gêner puis RTL en 2004 où il reprend Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard.

Ses succès se poursuivent à la télévision, entre autres sur France 2 avec On a tout essayé puis On n’demande qu’à en rire et On n’est pas couché, et au théâtre avec les nombreuses pièces dont il est l’auteur et dans lesquelles il fait jouer ses amis.

Laurent RUQUIER est également producteur de plusieurs artistes du spectacle.

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Saint Aubin d'Ecrosville
Jérôme AUZOUX
(1797-1880)
Médecin, anatomiste
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Médecin en 1822, Jérôme AUZOUX veut favoriser la connaissance de l'anatomie humaine dans l'enseignement médical. Il crée des pièces en pâte à papier puis en carton pâte pour reconstituer toutes les parties du corps. Il étudie aussi les chevaux pour l'école de cavalerie de Saumur. Son invention est un travail scientifique : toutes les pièces sont scrupuleusement exactes et démontables. Il réunit plusieurs procédés et crée un nouveau carton à mouler, la pâte Auzoux, mélange de papier déchiré, colle de farine, charge minérale, fibre hachée et poudre de Liège. Il installe une usine à St-Aubin-d'Ecrosville, dont l'activité se poursuit aujourd'hui.


Comme maire de sa commune, le docteur AUZOUX met en place une compagnie de sapeurs-pompiers, une fanfare, et fait construire l'école et la mairie. Parmi les souscripteurs du monument érigé en 1890 par la Société Libre de l'Eure figure Dom Pedro, empereur du Brésil.

Le Musée de l'Écorché d'Anatomie au Neubourg présente une partie des différentes pièces d'art médical du Docteur AUZOUX.

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Saint Grégoire du Vièvre
Louis Charles FERON
(1793-1879)
Evêque de Clermont Ferrand
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Né dans une famille de laboureurs et de marchands du Vièvre et du Lieuvin, Louis Charles FÉRON compte aussi parmi ses aïeux des membres de la noblesse de robe normande siégeant en particulier à Rouen.

Après ses études théologiques à Saint Sulpice de Paris, Louis Charles FÉRON est ordonné prêtre à Évreux en 1817 et commence par enseigner au grand séminaire de cette ville. Il devient curé de la cathédrale
Notre Dame en 1822 puis archiprêtre. En 1825 il est nommé chanoine.

Comme c’est l’usage alors en cette période de Concordat qui dura jusqu’en 1905, une ordonnance royale du 13 novembre 1833 le nomme évêque de Clermont. Ce que Grégoire XVI confirme par bulle papale du 16 mars 1834.

Pendant son épiscopat, qu’il exerce jusqu’à sa mort, l’évêque FÉRON déploie un grand zèle pour le recrutement du clergé et la prospérité des maisons religieuses de son diocèse. Il acquiert une réputation de grande bonté mais il sait aussi faire preuve d’une intransigeante fermeté. Ainsi, le comte de Montlosier, sentant sa fin prochaine, demande les sacrements à l’évêque de Clermont. Celui-ci les lui refuse, faute d’avoir obtenu du comte une rétractation officielle de tout ce qu’il avait pu dire et écrire, notamment sa violente campagne contre le "parti prêtre" sous Charles X. Cette affaire fait d’ailleurs l’objet d’un débat à la Chambre des pairs dont est membre le comte de Montlosier.

Le portrait de Louis Charles FÉRON figure dans l'église de son village natal où une place publique commémore depuis 1993 le bicentenaire de la naissance de son enfant le plus célèbre, prélat et officier de la Légion d’Honneur.







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Saint Nicolas du Bosc l'Abbé
Gaston LENOTRE
(1920-2009)
Chef de la gastronomie française
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Gaston LENÔTRE voit le jour à Saint Nicolas du Bosc l'Abbé (aujourd'hui Caorches Saint Nicolas). L'arbre généalogique présenté est limité à 6 générations, mais, au moins jusqu'à la 9e, les origines de Gaston LENÔTRE sont normandes et principalement dans l'Eure, Lieuvin, Pays d'Ouche et Roumois, dans les actuels cantons de Beaumesnil, Beaumont-le-Roger, Broglie, Routot, Rugles, Thiberville.

Gaston LENÔTRE est d'abord pâtissier à Pont-Audemer en 1945. Il s'installe en 1957 à Paris où il crée une entreprise de service traiteur. En 1971, il fonde L'École LENÔTRE de perfectionnement gastronomique. Il dirige le prestigieux restaurant Le Pré Catelan, dans le XVIe arrondissement, depuis 1976. La renommée de Gaston LENÔTRE est internationale et de nombreuses boutiques à son enseigne sont ouvertes en France et dans le monde entier. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur la pâtisserie et la confiserie, notamment Faites votre pâtisserie avec Gaston Lenôtre (1975), Faites la fête comme Gaston Lenôtre (1983), L'oeuf (1988), Desserts traditionnels de France (1991), Versailles au temps des rois (1995).

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Saint Pierre de Cernières
Victor BOUCHER
(1877-1942)
Comédien
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Victor BOUCHER passe sa jeunesse à Rouen, sa ville natale, puis à Bihorel où ses parents ont repris le Café des Sports.
Très tôt fasciné par le théâtre, il intègre le Cercle de Jeunesse de Rouen où il joue des sketches comiques. Installé à Paris, il finit par quitter son métier de comptable pour monter sur les planches.
Sacha Guitry l’engage pour la création de Nono en 1905. Il ne cesse plus de jouer et devient l’une des figures majeures des scènes parisiennes : Mathurins, Vaudeville, Renaissance, Bouffes-Parisiens, Variétés, Athénée, Gymnase, Daunou, La Michodière dont il devient directeur en 1927.
Victor BOUCHER interprète les textes de Paul Géraldy, Maurice Donnay, Abel Hermant, Henri Bataille, Paul Bourget, Alfred Capus, Édouard Bourdet, Yves Mirande, Jean Anouilh, etc. Son rôle le plus célèbre est celui d’Henri dans Les Vignes du Seigneur de Robert de Flers et Francis de Croisset en 1923, qu’il reprend à plusieurs reprises, notamment au cinéma en 1932 sous la direction de René Hervil.
Il joue aussi dans une vingtaine d’autres films.

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Saint Pierre de Cormeilles
Danny Boy
(1936-2020)
Chanteur
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Claude PIRON peut être considéré comme l'un des premiers chanteurs français de rock. Il commence sa carrière en solo dès 1958 avec une reprise du succès des Kalin Twins When renommé Viens. Il enregistre ses premiers disques sous son vrai nom, pour Ducretet-Thomson. Mais le succès n'est que modéré : il n'arrive pas à persuader sa maison de disques d'axer son tour de chant sur le rock'n'roll qu'il vient de découvrir et qu'il adore.

En 1960, il change de maison de disques pour mettre davantage de rock dans son répertoire et devient le leader du groupe Danny Boy et ses Pénitents. Cette fois, le succès est au rendez-vous. "Mes 45 tours se sont vendus à 120 000 exemplaires. On était loin des 200 ventes de Claude Piron". Ses premiers succès : Un collier de tes bras, Un coup au cœur, C'est encore une souris, Je ne veux plus être un dragueur, font admirer son timbre de voix particulièrement bien frappé et clair, qui le distingue des autres chanteurs. D'autres succès suivent : C'est tout comme, Danny Boy, Croque la pomme…
En 1962, Danny Boy et ses Pénitents, sont engagés pour une tournée de huit mois avec le cirque Pinder. Au total, le spectacle aura été vu par un million et demi de spectateurs.

Danny Boy poursuit sa carrière, accompagné par différents groupes jusqu'en 1968.
Claude PIRON reprend ensuite son ancienne activité de poissonnier sur les marchés normands.

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Saint Pierre du Val
Philippe TORRETON
1965
Acteur
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Ancien élève du Conservatoire national supérieur d’art dramatique dans les classes de Madeleine Marion, Catherine Hiegel et Daniel Mesguich, Philippe TORRETON est un acteur de premier plan de la scène et des écrans français.

Sociétaire de la Comédie française jusqu’en 1999, il a souvent été récompensé par ses pairs. Il a notamment reçu le César du meilleur acteur en 1997 pour son rôle dans le film Capitaine Conan de Bertrand Tavernier d’après le roman de Roger Vercel, et le Molière du meilleur comédien en 2014 pour son interprétation du rôle-titre dans Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, mis en scène par Dominique Pitoiset au théâtre de l’Odéon.

L'ascendance de Philippe TORRETON dans l'Eure se situe près de l’estuaire de la Seine, à Beuzeville et les communes environnantes, comme Saint Pierre du Val, Fatouville Grestain et Fiquefleur Équainville. Il est le père de quatre enfants nés de ses mariages avec la réalisatrice Anne-Marie Étienne puis avec la journaliste Elsa Boublil.



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Saint Samson de la Roque
Amédée DUQUESNE
(1848-1927)
Chimiste, pharmacien
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Amédée DUQUESNE, fils d’instituteur est né en 1848 à Saint Samson de la Rocque, et décédé en 1927 à Saint Philbert sur Risle. Après des études de Pharmacie et de chimie, il s’installe comme pharmacien dans la Grand Rue à Pont Audemer.

En 1883, après avoir mis au point un procédé de dessication de substances alimentaires qu’il protège par un brevet, il crée une société pour fabriquer et commercialiser des aliments pour animaux. Le succès est assez rapide, et son procédé est plusieurs fois primé dans des foires et expositions, y compris internationales. Une usine est construite sur les territoires de Montfort et Saint Philbert sur Risle.

Son fils André DUQUESNE prend sa succession en 1910. Il crée un catalogue des produits qu’il fait distribuer par des commerciaux, et la société prend de l’extension. Puis c’est le tour du petit fils Jean DUQUESNE de gérer la société.

En 1960 pour s’assurer davantage de débouchés à l’international et permettre une moderni-sation des lignes de production, Duquesne s’associe avec la société américaine Purina et devient Duquesne-Purina. Puis la société américaine Ralston entre à son tour au capital et la société devient Ralston-Purina. En 2001 c’est au tour de la multinationale Nestlé d’entrer au capital, et la société devient Nestlé-Purina.

Robert DUQUESNE (1880-1930)
Écrivain, Historien
Robert DUQUESNE, fils d'Amédée, est né à Pont Audemer en 1880. Après des études de médecine à Rouen où il est devenu l’ami de Pierre Mac-Orlan, il a été interne à l'Hôtel Dieu d'Orléans en 1904.

Il passe l’essentiel de sa vie à Pont Audemer, à part un court séjour à Paris en 1906 et quelques voyages en Tunisie.

Conservateur du Musée Canel à Pont Audemer, il a recréé une section de la Société Libre de l'Eure en 1922 restée active jusqu'à sa mort en 1930.

Robert DUQUESNE a été aussi chroniqueur au Journal de Rouen.

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Sainte Geneviève les Gasny
Jacques IBERT
(1890-1962)
Compositeur
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Jacques IBERT est né en 1890 à Paris. Il descend d'une famille de cultivateurs et vignerons du Vexin normand autour de Sainte Geneviève lès Gasny.

En 1919 il obtient le prix de Rome en musique avec la cantate Le Poête et la Fée.

En 1937 Il est nommé directeur de la Villa Médicis à Rome poste qu'il occupera jusqu'en 1960.

De 1955 à 1956, en parallèle avec ses fonctions à la Villa Médicis, il est administrateur de l'Opéra de Paris.

En 1926 il achète une chaumière à Longuemare, hameau des Andelys. C'est dans cette maison qu'il compose Le Roi d'Yvetot (1928), Divertissement (1930), Le Chevalier errant (1950).

Jacques IBERT compose des opéras dont Angélique (1927) et - en collaboration avec Arthur Honegger - L'Aiglon (1937) et Les Petites Cardinal (1938). Il compose aussi des ballets comme la partie Valse dans l'œuvre collective L'Éventail de Jeanne (1927) et de la musique symphonique dont Escales (1924), Suite Élisabéthaine (1942)...

Jacques IBERT est aussi l'auteur d'une soixantaine de musiques de films dont Don Quichotte de Georg Wilhelm Pabst (1933), Kœnigsmark de Maurice Tourneur (1935), La Comédie du bonheur de Marcel L'Herbier (1940), Macbeth d'Orson Welles (1948)...

Il décède à Paris en 1962.

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Sainte Marguerite de l'Autel
Lynda LEMAY
1966
Chanteuse
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Lynda LEMAY naît à Portneuf (Québec) le 25 juillet 1966, fille d'Alphonse et de Jeannine Landry. Lauréate des Victoires de la musique en 2003, elle compose et interprète des chansons d'inspiration quotidienne sur un mode humoristique. Elle mène également une carrière internationale.

Son ancêtre Michel Fernet reçoit le baptême en 1636 à Sainte Marguerite de l'Autel. Il sera sabotier au Québec où son patronyme se transformera en Fernette, Frenet et Frenette. Lynda Lemay descend aussi de Robert de Mortain !

Un membre de la famille, Philippe Chatel, dont la grand-mère maternelle, Geneviève Gamache, est née à Saint Illiers la Ville (Yvelines), près de Pacy, revient en France pour épouser à Saint Cyr du Vaudreuil en 1711 Catherine Duchesne dont les parents se sont mariés à Criquebeuf sur Seine en 1683.Lynda Lemay est 12 fois cousine avec Madonna, 10 fois avec Céline Dion, et au moins 4 fois avec Luc Plamondon.

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Thil (le)
Frédéric PASSY
(1822-1912)
Homme politique, premier Prix Nobel de la Paix
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Né en 1822 à Paris et mort en 1912 à Neuilly sur Seine, Frédéric PASSY est un homme politique français. Membre de l'Institut il a consacré sa vie à l'idéal pacifiste et a diffusé des idées féministes, abolitionnistes, sociales et libérales.

Issu d'une famille qui s'est illustrée dans la politique et les sciences, Frédéric PASSY étudie au lycée Louis le Grand, au lycée Bourbon, puis fait des études de droit et est reçu avocat.

Il devient un temps auditeur au Conseil d'État avant d'entamer une carrière de journaliste.

À l'issue d'une campagne qu'il mène dans le journal Le Temps contre une guerre entre la France et la Prusse, Frédéric PASSY fonde la Ligue de la paix et de la liberté en 1867, puis la Société d'arbitrage entre les Nations (ancêtre de la Société des Nations, ancêtre de l'ONU).

De 1874 à 1898 il est conseiller général de Seine et Oise, représentant le canton de Saint Germain en Laye.

En 1877, Frédéric PASSY est élu à l'Académie des sciences morales et politiques. Il est élu à la chambre des députés aux élections de 1881 et 1885, député du VIIIe arrondissement de Paris. Il s'oppose à la politique colonialiste de Jules Ferry et reste dans les mémoires comme le député qui voulait interdire la guerre. Il est l'auteur d'une loi sur les accidents de travail, favorable aux ouvriers.

En 1888 il fonde avec Randal Cremer, député aux communes, l'union interparlementaire pour l'arbitrage et la paix.

Ses efforts en faveur de la paix valurent à Frédéric PASSY l'honneur d'être - en 1901 -
le premier lauréat du prix Nobel de la paix
Prix qu'il partagea avec Henri Dunant
fondateur de la Croix Rouge.

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Tourny
Franz Olivier GIESBERT
1949
Editorialiste, biographe, écrivain
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Franz Olivier GIESBERT, surnommé FOG, est né en 1949 à Wilmington (État du Delaware aux États-Unis).

Son père, Frederick Julius Giesbert, est un dessinateur commercial passé par l’institut d’art de Chicago. Il a participé au débarquement en Normandie, le 6 juin 1944 à Omaha Beach.

Il est issu d’une famille d’origine allemande, écossaise et juive émigrée aux États-Unis en 1927.

À 18 ans, Franz Olivier GIESBERT publie son premier article consacré à l’élection présidentielle américaine dans Liberté-Dimanche. Il refuse le poste de rédacteur en chef-adjoint du quotidien Paris-Normandie, que lui propose sa famille maternelle, actionnaire du quotidien. Il effectue des études de droit.

Parmi les hommes politiques à qui il donne la parole figurent François Mitterrand, Edgar Faure, Jacques Delors, Pierre Mauroy, Brice Lalonde. Il a été correspondant aux Etats-Unis en 1980, directeur du Nouvel-Observateur en 1985, directeur des rédactions et membre du directoire du Figaro de 1988 à 2000, directeur de l'hebdomadaire Le Point de 2000 à 2014.

Franz Olivier GIESBERT participe ponctuellement en tant qu’invité aux émissions C dans l’air sur la chaine France 5 et Les Terriens du dimanche ! de Thierry Ardisson.




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Tronquay (le)
Nicolas BREMONTIER
(1738-1809)
Ingénieur
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Nicolas BRÉMONTIER naît en 1738 au Tronquay en plein forêt de Lyons où poussaient les mâts des vaisseaux de Colbert. Il fait partie des premiers ingénieurs formés dans la fameuse école des “Ponts et Chaussées”, créée par Louis XV en 1747. BRÉMONTIER est sous-ingénieur à Périgueux puis à Bordeaux. Il y revient en 1784 avec le grade d’ingénieur en chef.

Il applique, parmi les premiers en France, le moyen de fixer les dunes de sables qui menaçaient le pays des landes de Gascogne, entre Gironde et Adour par des plantations de pins maritimes, à la suite des travaux des Captaux de Buch commencés au sud du bassin d'Arcachon, et aux études du baron Charlevoix de Villiers. A la suite d’importants travaux, il donne à ce littoral l’aspect qui est encore le sien aujourd’hui.


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Vannecrocq
Roger DUBOS
(1906-1994)
Ecrivain normand
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Roger DUBOS vit à Vannecrocq, dont il sera maire, jusqu'en 1958. Passionné par l'histoire locale et les traditions régionales, il ne cesse de satisfaire son insatiable besoin d'enrichissement culturel. Sa nomination comme bibliothécaire de Pont-Audemer en 1971 est un vrai bonheur lui offrant la possibilité de mettre son savoir et ses recherches historiques à la disposition de tous. Membre de la Société des Ecrivains Normands, des Gens de Lettres de France, de l'Académie Normande, Roger DUBOS est doué d'une grande mémoire et a le goût de la narration. Il publie plusieurs ouvrages évoquant souvent la vie quotidienne dans la campagne normande au XXe siècle.Cet humaniste, humoriste, a une approche très rabelaisienne des plaisirs et des joies de l'existence. Dans ses écrits, il n'a pas son pareil pour décrire le caractère et les travers propres aux Normands avec ironie et auto-dérision. Se définissant lui-même comme un écrivain-paysan, il a laissé de précieux témoignages de son époque. Roger DUBOS possède la volonté, le courage, la sérénité, la liberté d'esprit, un sens de l'humour aussi tendre que ravageur. A ce titre il symbolise le citoyen normand.Bibliographie: "Longecorbie, ses jeux, ses amours et Longecorbie, ses joies, ses plaisirs" (contes normands, 1963 et 1964), "L'Auberge de la Bidette d'Allure" (roman rural normand, 1964), "Si Pont-Audemer m'était conté" (ouvrage historique, 1977), Alfred Canel (biographie, 1979), "Histoires normandes" (en français et normand, 1978), "Les arbres de mon enfance" (recueil de travaux d'autrefois, 1980), "Mon coin normand" (poésies et chansons d'Albert Josse, 1980), "Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté" (conte de Noël), "Les possédés de Louviers" (récit historique, 1990), "Pommiers, pommes, cidre et calvados " (rétrospective des années 1920, 1991), "Le petit Roger" (dictionnaire de patois normand, 1994).

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Verneuil
Daniel LABORNE
(1902-1990)
Dessinateur de bandes dessinées, père de Lariflette
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Daniel LABORNE est né à Verneuil d'un père chaudronnier et d'une mère paysanne

Sur les bancs de la communale il crée les Aventures de Pol Hochon au pôle nord.

Il débute à Paris comme dessinateur industriel tout en suivant les cours du soir aux Beaux-Arts

Henri DECOIN lui met le pied à l'étrier

Le Petit Parisien créee en 1919 la page du soldat pour. les mobilisées de la Ligne Maginot. LABORNE propose son soldat Lariflette.

Plus de 12 000 bandes dessinées sont publiée dans Ouest France de 1946 à 1988

Daniel LABORNE, sportif, contribua à la création du Stade Vernolien

Habitué de la Butte Montmartre à Paris, il fut même maire-adjoint de la commune libre de Montmartre

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Verneuil sur Avre
Jérôme CARCOPINO
(1881-1970)
Historien de la Rome antique, académicien français
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Le père de Jérôme CARCOPINO est apparenté aux BONAPARTE. On remonte les origines de sa mère dans le canton de Verneuil au-delà de la Révolution.


Elève de l'École normale supérieure, il suit les cours de Gustave BLOCH dont il continuera l'oeuvre. Successivement professeur aux facultés de Lettres d'Alger (1912-1920) et de Paris (1920-1937), directeur de l'École française de Rome (1937-1940), de l'École normale supérieure (1940), recteur de l'Académie de Paris (1940), ministre de l'Éducation nationale (1940-1941), professeur honoraire à la Sorbonne en 1951. Il se consacre à l'histoire de la Grèce ancienne et à celle du dernier siècle de la république romaine. On lui doit: "La loi de Hiéron et les Romains" (1904), "Histoire de l'ostracisme athénien" (1909), "Virgile et les origines d'Ostie" (1919), "Sylla ou la monarchie manquée" (1931), "Points de vue sur l'impérialisme romain" (1934), "César" (1936), "La vie quotidienne à Rome" (1939), "Aspects mythiques de la Rome païenne" (1941), "La basilique pythagoricienne de la porte latine à Rome" (1943), "Les secrets de la correspondance de Cicéron" (1948), "Souvenirs de sept ans" (1953)...


Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1930), Académie française (1955). Marié en 1908 avec Antoinette HILLEMACHER, fille d'un compositeur réputé, il aura six enfants. Il n'a jamais cessé d'aimer Verneuil: "Heureux les Vernoliens qui peuvent aimer la beauté de leur ville natale, respecter la grandeur de son histoire, garder vivant en eux l'esprit qui n'a cessé de l'animer au cours des âges ! ... Oui, vraiment heureux les Vernoliens qui, nés sur une terre bénie peuvent en emporter partout l'amour et la fierté !" disait-il en mai 1957.

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Verneuil sur Avre
Jacques Nicolas LACOUR
(1760-1839)
Général et baron d'Empire, fils de meunier
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Jacques Nicolas LACOUR naît sur la paroisse Sainte Madeleine de Verneuil. Il est fils, petit-fils et arrière-petit fils de meuniers (moulins de Poelay et Château-Thierry). A la Révolution de 1789, il est géographe des Ponts et Chaussées. Lieutenant instructeur de la compagnie des canonniers au 1er Bataillon de l'Eure en 1791, puis capitaine en 1792, il est promu chef d'escadron de la 1ère demi-brigade de l'Intérieur en 1795. Quatre ans plus tard, il prend en charge la formation et l'organisation de la Gendarmerie d'élite, qui deviendra la Garde impériale.


En 1804, il devient colonel au 5e Dragons et fait partie de la Grande Armée : Wertingen puis Austerlitz où il sera blessé et son cheval tué sous lui. Après 1808, sa carrière se poursuit dans la gendarmerie et, en 1818, il est retraité Maréchal de camp honoraire. Il est fait commandeur de la Légion d'Honneur en 1806, puis chevalier de Saint-Louis en 1814. Il est fait Baron d'Empire en 1808, et son titre de baron héréditaire est confirmé par lettres patentes en 1830.Il aura deux filles et un garçon. Celui-ci, héritier du titre de baron, terminera sa carrière comme colonel de cuirassiers et épousera la fille du général Benjamin Pierre PERROT. Il aura à son tour trois enfants, dont l'aîné, Jean Pierre Henri, officier de cavalerie, deviendra à son tour Baron LACOUR.

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Vernon
Louis DAGUERRE
(1787-1851)
Pionnier de la photographie
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Le grand-père maternel de Louis DAGUERRE, Jacques Mathias Hauterre, né à Vernon en 1736, est issu d’une famille de commerçants, en particulier de nombreux bouchers. Beaucoup d’entre eux font partie de la bourgeoisie locale et sont souvent désignés comme honnêtes personnes dans les actes officiels.

Louis DAGUERRE est d’abord artiste peintre puis décorateur de théâtre et illustrateur pour Les Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France publiés par le baron Taylor

Sa renommée lui vient de son daguerréotype qui vient compléter l’invention de la photographie par Nicéphore Niepce. Ce procédé permet de fixer les images photographiques de manière permanente sur des plaques. Le physicien et astronome François Arago le présente en 1839 à l’Académie des Sciences. Cette invention rencontre auprès du public un grand succès industriel et commercial avant l'apparition de procédés moins onéreux.





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Vernon
Charles HEUDEBERT
(1875-1945)
Boulanger industriel
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Charles HEUDEBERT, né en 1872, est fils du boulanger Désiré Arsène Heudebert, qui tient boutique à Nanterre dans la rue du Chemin de Fer. Travaillant dans la boulangerie paternelle, il a l’idée de recuire le pain invendu après l’avoir tranché, la biscotte est née. Il crée son usine à Nanterre et commercialise la biscotte.
En 1912 il crée un pain qui peut se conserver pendant des années et qui - trempé dans l’eau - retrouve toutes ses qualités. Ce produit intéresse le ministère de la Guerre pour le ravitaillement en "pain de guerre" des poilus de 14-18. Il fait don de son brevet a l'Etat.
Lancée dans la fabrication de potages, de bouillies et de biscottes, l’usine Heudebert ouvre ses portes à Nanterre dès 1906. Cette installation provoque quelque mécontentement de la part des riverains désolés de voir leur coin de campagne dégradé par de nombreuses fumées noires. Ces protestations n’empêchent pourtant pas l’industrie de développer ses activités car la production s’accélère et les produits se diversifient.
En 1919, outre les biscottes, la marque Heudebert commercialise de nombreux produits: laits en poudre et aliments pour enfants, bouillons, céréales, cafés.

En 1926, sont fondés les Laboratoires Heudebert, spécialisés dans les produits de régime.

La marque Heudebert continue d’être pionnière et met au point un aliment opaque destiné à faciliter les examens du tube digestif. Avec un goût de cacao, ce produit neutre est commercialisé sous le nom de Radiopaque.

Dix ans plus tard en 1936, Heudebert fonde la société de produits pharmaceutiques Heuprophax et fait construire un laboratoire spécialement conçu d’où sort, notamment, la Gelée royale.

Charles HEUDEBERT décède en 1945.

Rachetée par l’Alsacienne Biscuit en 1963, l’usine ferme définitivement ses portes en 1968.

Le nom Heudebert subsiste toutefois en devenant le nom d’une gamme des produits LU.

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Vieille Lyre (la)
Simone SAUTEUR
(1921-2012)
Résistante, secrétaire du Maquis Surcouf
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Simone SAUTEUR est née en 1921 à la Vieille Lyre en Pays d'Ouche.

Elle était amie de Robert Leblanc, futur chef du maquis Surcouf. Elle qui voulait s’engager dans la Résistance suivit les conseils de son ami et demanda une affectation à la Haye de Routot en tant qu’institutrice et secrétaire de mairie.

Le réseau Surcouf fut fondé à Saint Georges du Vièvre en 1942 par Robert Leblanc, épicier, le Père Meulant, curé, et Robert Sanson, charpentier. Ces hommes commencèrent par cacher des réfractaires au Service du travail obligatoire (STO) puis composèrent un maquis. C’est dans ce maquis, qu’elle rejoint en 1943, que Simone SAUTEUR prit pour masquer son identité le pseudonyme de "Puce" en référence à sa taille mais aussi à son nom de famille. Elle joua un rôle dans la fabrication de faux papiers, dans la transcription de messages. Elle risqua sa vie au cours de nombreuses missions d'agent de liaison au cours desquelles elle parcourut des centaines de kilomètres à vélo. Alertée par des gendarmes de Rouen, elle dut quitter la Haye de Routot en 1944 suite à l’arrestation de trois résistants par des miliciens français. Elle se réfugia alors dans la région de Pont Audemer, la région du maquis Surcouf.

Comme le disait Simone SAUTEUR : "À 19 ans, on voulait faucher les armes aux Allemands et qu’ils rentrent chez eux. C’était tout simple dans nos jeunes esprits"

Son engagement lui vaudra la croix de guerre avec citation en 1948.

Après la guerre elle devient enseignante en primaire puis au collège de Pont de l'Arche, ville qu'elle n'a plus quittée. On se rappelle à Pont de l'Arche son attachement à la culture, à la poésie qui la mena à saluer la mémoire de Hyacinthe Langlois au point de contribuer à donner le nom de cet artiste archépontain au collège. Elle anima aussi l’association Chemin Hyacinthe d’Artistique Aventure (CHAA).

En 2009 Simone SAUTEUR a été faite citoyenne d'honneur de la ville de Pont de l'Arche.

Elle décède en 2012.










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